France Sept ans après l’explosion du « Penelopegate », la Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon pour les emplois fictifs de son épouse, mais décidé que les peines…
François Fillon
En 2017, dans le cadre de la dernière campagne présidentielle, et alors que monsieur Fillon était accusé sans relâche de tricheries pour des faits sur lesquels d’ailleurs la justice ne s’est toujours pas prononcée, j’ai, dans un article publié par l’IREF, accusé M. Macron de mentir sur ses déclarations de revenus et de patrimoine.
Sous la pression médiatique et probablement mal conseillé, François Fillon a présenté un semblant de réforme de la Santé en France. D’une part, on a eu droit à l’interventionnisme qui colle à la peau de nos politiques – dans quel autre pays riche et démocratique, le Président décide-t-il du taux de remboursement des lunettes ? – et, de l’autre, on nous a proposé – encore ! – une Agence de contrôle… Si tous les organismes publics et parapublics créés ces vingt dernières années étaient utiles, la France serait le pays le plus réformé au monde. M. Fillon souhaite, il est vrai, faire des économies et renforcer le rôle des cliniques privées. Pourquoi alors ne pas réformer le système de la Sécurité sociale de plus en plus coûteux ? Des rustines, on y a déjà eu droit. Ce qui manque, c’est la réforme. D’autant plus que, selon les sondages, 1 Français sur 3 renonce à se soigner pour des raisons financières.
Depuis la victoire à la primaire de son parti « les Républicains », François Fillon est souvent comparé à Margaret Thatcher. On peut certes comparer la France qui, comme la Grande-Bretagne à l’époque, fait pâle figure face à ses partenaires comparables, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Mais au-delà la situation peu reluisante de leur deux pays, y-a-t-il de réels points communs permettant cette comparaison ?
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
Notre Institut est indépendant et a pour habitude de ne pas prendre ouvertement position en faveur de tel ou tel candidat. Cette neutralité n’empêche pas d’informer régulièrement nos lecteurs et tous ceux qui nous soutiennent et de faire des évaluations des programmes économiques et fiscaux qui nous sont proposés.
Rencontre avec Pierre Danon, porte-parole de François Fillon
L’IREF a reçu Pierre Danon, porte-parole de François Fillon. Durant une heure environ, il a abordé le programme économique et fiscal de F. Fillon et a répondu à plusieurs questions…
Dans un document intitulé « Le défi de la compétitivité », l’ancien Premier ministre François Fillon propose une série de mesures audacieuses qui s’apparentent, en partie, à un vrai programme libéral.
L a longue liste des aides à l’emploi des jeunes imaginées depuis 1970 par nos politiques débouche toujours sur le même résultat : échec complet. Pourquoi ? Parce que les subventions signifient des impôts et des créations d’emplois en moins par les entreprises.
Réchauffement climatique oblige : nos météorologues vivent dans un nid douillet, dont le confort a été souvent dénoncé par la Cour des Comptes. Les accusations du Premier Ministre contre les prévisionnistes ont été mal reçues dans ce havre public . Remarques de Nicolas Lecaussin .