Avec la loi relative à l’énergie et au climat de 2019, les propositions de la Convention citoyenne pour le climat de 2020, et la loi climat qui va arriver dans les prochaines semaines, ce sont de nouvelles contraintes qui vont frapper les propriétaires. L’Etat français souhaite faire disparaître les « passoires thermiques » en imposant des travaux parfois considérables, et dans un laps de temps assez restreint. C’est près de 30 % des logements locatifs privés qui pourraient disparaître à défaut de travaux.
Exergue – Domaines d’expertise
Chaque membre du Conseil constitutionnel touche indûment 100 000 euros par an depuis 20 ans !
Avec la connivence durant plus de vingt ans des gouvernements successifs de gauche et de droite, le Conseil constitutionnel attribue, et il le sait, à tous ses membres, une indemnité de fonction qui fait plus que doubler leurs rémunérations. Cette pratique est née d’une simple lettre ministérielle du 16 mars 2001 non publiée et qui viole ouvertement, avec le principe de la séparation des pouvoirs, l’exigence d’un texte organique que pose formellement la Constitution. L’IREF agit pour mettre fin à cette pratique inadmissible.
Élisabeth Borne, ministre du travail, regrette que le recours au télétravail « s’érode progressivement depuis fin novembre » et enjoint les entreprises à « se mobiliser sans délai » pour « réduire la part des salariés qui ne télétravaillent pas du tout ». Pour elle, « le télétravail est un levier essentiel pour limiter la circulation du virus ». L’inspection du travail est donc priée de multiplier les contrôles pour remettre les « déviants » dans le droit chemin.
Élisabeth Borne ferait mieux de se demander pourquoi le télétravail est aujourd’hui en baisse, plutôt que de se répandre en déclarations sans grande portée puisque rien n’oblige, dans le code du travail, les entreprises à mettre en œuvre cette pratique.
Il est vrai que la question divise les employeurs comme les salariés, chaque partie ayant des arguments favorables ou défavorables. Mais, finalement, si le télétravail est en baisse, c’est bien parce qu’il n’est pas efficace. Plusieurs études récentes nous expliquent pourquoi.
L’économie restera-t-elle sous la tutelle du virus ?
C’est l’un des effets collatéraux du virus : les moeurs et coutumes admettent désormais comme naturelles l’idée que les entreprises privées vivent sous le regard vigilant d’autorités administratives de tutelle, écrit Jean-Philippe Delsol dans Les Echos . Le tissu privé français risque ainsi d’être collectivisé sans avoir à être nationalisé.
Haro sur les retraités : Qui veut vraiment la guerre entre les générations ?
Cela fait déjà un certain temps que le dénigrement des retraités est devenu le dernier sport à la mode dans les sphères politiques et médiatiques notamment. Ils sont tour à tour:
– accusés de parasitisme puisque c’est bien connu, ils vivent sur le dos des actifs, comme si leurs cotisations passées comptaient pour du beurre tout simplement parce qu’elles ont financé en leur temps les pensions de leurs parents qui, eux, n’avaient que peu ou jamais cotisé ;
– jalousés pour leur train de vie à partir de publicités touristiques notamment qui font croire que les croisières luxueuses et les voyages lointains sont l’ordinaire des couples de retraités, tous bien entendu souriants, bronzés et en parfaite santé (alors qu’on sait selon la DREES qu’en France et pour 2018, l’espérance de vie sans incapacité s’élève à 64,5 ans pour les femmes et 63,4 ans pour les hommes);
– traités d’égoïstes uniquement préoccupés de leur confort personnel, de leur bien-être et ne rêvant que d’amasser toujours plus, de préférence en sacrifiant les jeunes générations.
L’indigence de la culture économique en France résumée en un sondage : d’après l’enquête Odoxa-Aviva pour Challenges et BFM Business, 34 % des personnes interrogées estiment qu’il ne faudrait pas rembourser la dette contractée par l’État pendant la pandémie de Covid-19 ; 39 % des Français estiment qu’il faudrait la rembourser pour « une bonne partie avec une contribution exceptionnelle des grandes fortunes » ; 73 % suggérant de faire et l’un et l’autre…
Une histoire banale. Elle se situe dans un immeuble modeste d’une ville moyenne. Il s’agit d’un petit logement avec un petit loyer. Ayant été occupé pendant des années, il est aujourd’hui en mauvais état. Au départ du dernier locataire, le propriétaire décide d’entreprendre des travaux lourds de rénovation, dont notamment le remplacement de tous les châssis vitrés par des doubles vitrages, l’isolation des murs, la mise aux normes de l’électricité, etc. Cette démarche était contraire à l’avis des agents immobiliers ayant visité l’appartement, ils ont souligné que cet investissement ne pourrait être amorti avant 20 ou 30 ans. Peu importe. Notre propriétaire, pas un professionnel de l’immobilier, peu argenté mais scrupuleux, tenait à remettre sur le marché un logement mieux que simplement « digne » comme on dit actuellement. Il le souhaitait vraiment agréable à vivre pour ses futurs locataires.
« Pas de reconfinement. Soyez libres mais responsables ! »
Le non-reconfinement a finalement été décidé, pour le moment. Par Emmanuel Macron seul et contre l’avis de beaucoup, entend-on dire. Jean Castex l’a annoncé aux Français du bout des lèvres et avec une tête d’enterrement. Un peu d’allant pour motiver les foules, un peu de force et de conviction, auraient été bienvenus. Et s’ils redonnaient confiance aux Français en les rendant responsables ? Ce qu’il nous faut, ce sont des doses de vaccin mais aussi d’énergie. Voici ce que l’IREF, et bien des Français probablement, auraient aimé entendre.
Il y a en France environ 750 000 personnes âgées vivant en Ehpad ou autres maisons de retraite. Par une note en date du 19 janvier 2021 les ARS ont enjoint ces établissements médicaux-sociaux de renforcer les mesures de sécurité en leur sein. Ils ont en particulier prescrit que dans tous les établissements, les sorties dans les familles et pour des activités extérieures soient suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ce sont donc 750 000 prisonniers assignés à résidence par diktat technocratique.
Une simple décision administrative pourrait donc décider de la liberté des personnes âgées, et pourquoi pas demain des enfants, des handicapés et bientôt de nous tous. C’est le début du despotisme. Les Ehpad sont transformés en maison d’arrêt pour innocents. C’est la prison Saint Lazare sous la Terreur. Le prétexte est que le virus évolue, mais comme il évolue sans cesse, il se pourrait que tous les résidents meurent avant d’avoir été libérés de ces mesures de coercition. Est-ce acceptable ?
A dire vrai, les Ehpad sont complices de cet enfermement auquel ils consentent sans se poser de questions. Car s’ils s’en posaient, ils remettraient de telles décisions en cause.
La RATP est une habituée des rapports de la Cour des Comptes. Notoirement mal gérée, régulièrement épinglée pour les avantages peu justifiables dont ses salariés disposent, la régie des transports parisiens fait régulièrement l’objet des critiques de la Cour.
Néanmoins, c’est la première fois que l’institution analyse d’aussi près le système de primes de la RATP, avec une minutie qui permet de révéler de véritables perles.
L’IREF s’est penché sur ce rapport de plus de 100 pages, paru le 25 janvier et intitulé “La gestion des ressources humaines de l’EPIC RATP”.