Le contribuable, c’est bien connu, aime qu’on lui prenne son argent pour le redistribuer dans différents projets de sauvetage plus ou moins réussi de la planète. L’Union européenne va donc…
etc.
Au lendemain du retrait catastrophique d’Afghanistan, l’Europe a été brutalement confrontée à son incapacité à fonctionner comme un acteur géopolitique efficace sur la scène mondiale. Ce dont le continent a besoin, c’est de réévaluer le rôle de l’Union européenne et de regarder au-delà de Bruxelles pour créer une politique étrangère cohérente et opérationnelle.
Les partisans d’une union toujours plus étroite des Etats européens peinent régulièrement à répondre à une question simple : pourquoi l’UE ne remplit-elle pas l’une des tâches fondamentales d’une union, à savoir assurer conjointement la sécurité de ses membres et leur représentation extérieure ?
La Commission européenne va augmenter le prix de vos colis
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L’Europe a besoin de plus d’expérience et de compétences en matière de politique étrangère et de sécurité
L’Europe ne peut se permettre une politique étrangère mal conçue. Il est urgent de mettre en place une institution pragmatique, probablement en dehors de l’architecture de gouvernance de l’UE, pour améliorer la position internationale de l’Europe, sa marge de manœuvre et ses perspectives de sécurité.
Pour jouer un rôle politique international à la mesure de son poids économique et démographique, l’Europe doit acquérir les capacités appropriées en matière de politique étrangère et de sécurité. Cette tâche nécessite la création d’un nouveau centre politique, peut-être en dehors du cadre institutionnel existant de l’Union européenne.
Le 3 mars 2021, le Fidesz a quitté le Parti populaire européen. En cause : la hausse des tensions entre les dirigeants du PPE – tels que le polonais Donald Tusk et l’allemand Manfred Weber – et le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Ce départ ne va pas être sans conséquences sur la politique européenne. Le Fidesz, avec ses 13 sièges au Parlement européen, était la quatrième force du PPE. Désormais en quête de nouveaux alliés, le parti hongrois aimerait créer une nouvelle force politique à droite. La récente rencontre de Viktor Orban avec Mateusz Morawiecki, Premier ministre polonais du parti « droit et Justice » (PiS) et le dirigeant de la Ligue du Nord/Lega Matteo Salvini, permet d’entrevoir une nouvelle recomposition, mais pousse à s’interroger quant à l’avenir du libéralisme dans l’UE.
Même avant la crise du Covid-19, de nombreux gouvernements avaient des niveaux d’endettement dangereusement élevés. Avec maintenant une nouvelle excuse pour dépenser, le secteur public enfle encore. Une telle stratégie s’avérera insoutenable à long terme, et l’inflation apparaîtra inévitablement. Mais en attendant, les États continuent d’étendre leur influence et leur emprise sur les citoyens.
Une société prospère doit avoir une administration dévouée, un pouvoir juridique fort pour assurer le respect des règles en vigueur et des structures de contrôle efficaces. Elle doit également veiller à ce que les citoyens disposent d’un système de sécurité sociale efficace, mais toujours fondé sur la responsabilité personnelle.
Samedi 13 février 2021, Mario Draghi a prêté serment comme président du Conseil italien. Qu’est ce que les Italiens peuvent attendre de leur nouveau chef du gouvernement, composé de membres issus d’une large coalition, par nature instable ?
Les dirigeants des démocraties occidentales ont renoncé à promouvoir le bien commun et préfèrent courir après les électeurs en se contentant d’afficher du bout des lèvres des objectifs utopiques. Par conséquent, les électeurs se sentent de plus en plus exclus et méfiants, et se tournent vers les théories du complot. Pour regagner la confiance des citoyens, les élites devront abandonner les principes rigides du politiquement correct et permettre un débat public équitable et ouvert sur les problèmes auxquels nos sociétés sont actuellement confrontées.
• Troisième exportateur mondial il y a encore 15 ans, la France est passée en sixième position, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Cette chute de compétitivité s’accompagne d’une baisse drastique des revenus de très nombreux agriculteurs : un tiers d’entre eux a gagné moins de 350 € par mois en 2015.
• Une véritable technostructure administrative est pourtant au chevet de l’agriculture avec près de 1 fonctionnaire pour 20 exploitations. Le contribuable finance le secteur à hauteur de 33 milliards d’euros, soit environ 100 € par ménage et par mois. Il serait plus rentable pour de nombreux exploitants de toucher directement leur subvention sans travailler plutôt que de continuer leur activité.
• En plus d’une gestion particulièrement dispendieuse, les organismes publics et parapublics tels que les SAFER, les chambres d’agriculture ou les interprofessions constituent de véritables corporations au service d’intérêts politiques ou syndicaux et au détriment de la concurrence, de l’innovation et de la liberté d’entreprendre des producteurs minoritaires.
• Face aux dérives politiques et corporatistes de la technostructure administrative limitant la compétitivité des agriculteurs français, l’IREF propose de privatiser et mettre en concurrence la plupart des organismes la composant, d’abandonner progressivement les subventions et de limiter la réglementation pour permettre aux agriculteurs français de répondre aux enjeux de notre époque de manière durable et autonome.