Jean-Philippe Delsol est cité (9 avril) par le magazine Le Vif à propos de l’après épidémie. Lire.
État et administrations
L’Etat a mis en place un fonds de solidarité pour attribuer aux travailleurs indépendants et libéraux en difficulté une subvention de 1500€ susceptible d’être portée à 2 000€ dans certains cas. Pour alimenter ce fonds à hauteur des 2 milliards estimés nécessaires, le ministre de l’Action publique fait appel à la générosité. « Je lance un grand appel à la solidarité nationale, dit-il. Beaucoup de particuliers ou d’entreprises nous demandent comment participer et nous aider. Tous ceux qui le souhaitent pourront le faire prochainement, via une plateforme de dons que nous allons mettre en ligne. Pour ceux qui le peuvent, notamment pour les entreprises dont l’activité continue ou qui sont le moins affectées, c’est une façon d’apporter leur contribution à l’effort de solidarité de la nation envers ceux qui sont dans les situations économiques les plus difficiles ».
Hôpital : En près de 40 ans j’ai vu les structures s’alourdir
Nous avons reçu beaucoup de messages en réponse à nos travaux sur les hôpitaux et sur le système de santé français. En voici un de la part d’un ancien président d’un centre hospitalier. Edifiant.
Une tribune signée d’un collectif de libéraux Nous appelons nos compatriotes à veiller au danger du virus de l’interventionnisme qui se propage actuellement dans notre pays. Ce danger menace dès…
L’article de Jean-Philippe Delsol publié sur Figarovox est cité (31/03) sur France Culture . Lire.
La panique et la pénurie ont duré environ 48 heures dans les grandes surfaces. Immédiatement, l’économie de marché a résolu le problème, les rayons ont retrouvé les marchandises qui manquaient, même le papier hygiénique qui a raflé le prix du produit le plus convoité avec les pâtes et le riz. En revanche, les produits qui seraient d’une utilité vitale ces temps-ci – le gel, les gants, les masques, les tests – ne sont toujours pas disponibles, ou seulement au compte-gouttes. Là où il y a monopole ou intervention de l’Etat, la pénurie apparaît. L’Etat manque à ses devoirs, même élémentaires.
Dans la pièce Rhinocéros d’Eugène Ionesco, les habitants d’une ville sont frappés par une épidémie connue sous le nom de « rhinocérite ». Il s’agit d’une maladie qui, une fois attrapée, transforme les individus en rhinocéros, tout juste capables de «suivre les chefs». La pièce est une satire des comportements humains face au pouvoir qui supprime les libertés les unes après les autres. Au début, les hommes sont étonnés, ensuite, avec le temps, ils s’habituent et contribuent même à l’instauration d’un régime autocratique qui leur inspire confiance et peur à la fois. A la fin, un seul personnages garde sa lucidité et résiste à la maladie. Sommes-nous condamnés à vivre la même histoire que les personnages d’Ionesco ?
La Chine a réussi le tour de force d’étendre au monde son modèle de contrôle social au prix d’une épidémie. Et M. Macron qui en rêvait a saisi l’occasion dans son discours de ce 12 mars. L’Etat déjà surpuissant prend en mains les manettes qui lui manquaient. En attendant peut-être de confiner tout le monde chez soi, il demande aux : « personnes âgées de plus de 70 ans… de rester autant que possible à leur domicile ». Mais rassurez-vous, elles sont autorisées, par exception, à « sortir de chez elles pour faire leurs courses, pour s’aérer, mais elles doivent limiter leurs contacts au maximum ». Les enfants, transmetteurs sains, ont été envoyés dans la rue, dans les cafés ou chez les papis-mamies qui n’ont pas le droit de sortir mais qui pourront être infectés à la maison. Mais sans tarder, le gouvernement s’est aperçu de l’erreur et l’a rectifiée en fermant tous les cafés et restaurants et en recommandant d’utiliser si peu que possible les transports en commun. Pas de problème pour le président et ses ministres qui ont des cuisines privées et des chauffeurs !
Quelle occasion ! Le président ne l’a pas ratée. Lorsqu’il s’est adressé aux Français, il a tenu à rappeler l’importance de l’Etat providence lors des crises sanitaires : «Il faudra interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies. Notre système de santé, notre Etat providence ne sont pas des coûts ou des charges (…) Déléguer notre alimentation, notre protection et notre santé à d’autres est une folie », a dit Emmanuel Macron. Un véritable exploit, celui de réhabiliter l’interventionnisme et d’accuser la mondialisation et le libéralisme en même temps ! Il est vrai, nous en avons l’habitude en France. Quand l’économie ne tourne pas ou quand un drame arrive, c’est toujours à cause du libéralisme, jamais de l’Etat. Si l’Etat échoue, c’est la faute au libéralisme ! Et si ça marche bien, c’est, bien entendu, grâce à la politique du gouvernement.
À QUOI A SERVI LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION QUI FIGURE DANS LA CONSTITUTION ?
Concernant le virus, il faut d’abord remarquer qu’il est parti d’un pays – la Chine – doté d’un État très fort, en réalité une dictature communiste, non seulement incapable de…