Une consultation publique vient d’être organisée afin d’obtenir un avis sur la pertinence des différents axes de l’avant-projet de transition écologique. La protection de la biodiversité apparaît comme prioritaire, son respect étant la condition même de notre survie. Mais les conséquences sanitaires de l’activité humaine, liées à l’agriculture ou à l’industrie doivent faire l’objet de toutes les attentions.
énergie éoliennes
La sécurité de l’approvisionnement n’est plus assurée, l’énergie coûtera de plus en plus cher et les émissions de CO2 ne diminueront pas. Ce constat d’échec est fait par Jean Pierre Riou, président de Mont Champot, dont l’IREF reprend l’analyse.
14 000 ! C’est le nombre d’éoliennes qui seraient à l’abandon aux États-Unis, notamment en Californie et à Hawaï.
La revoilà ! Alors que plusieurs ministres dont Pierre Moscovici et Laurent Fabius s’inquiètent – à juste titre – de la fiscalité trop lourde, on annonce la mise en place d’une nouvelle « taxe carbone ». Le gouvernement et plusieurs « experts » ont beau nous annoncer que ce ne sera pas un nouvel impôt, cette taxe qui serait introduite dès le budget 2014, impacterait directement le prix des carburants à la pompe. L’IREF et l’association Contribuables Associés s’étaient déjà mobilisés en lançant une pétition contre la taxe carbone qu’avait proposée le gouvernement Fillon en novembre 2009. Avec succès car elle fût censurée par le Conseil constitutionnel.
Non, il ne s’agit pas d’une crise mais d’une transition. Notre économie change et il faut s’adapter. Certains l’ont compris, d’autres pas. Ce sont les conclusions du dernier ouvrage de l’économiste Nicolas Bouzou. Le titre et le sous-titre (« Croire en l’économie de demain ») sont révélateurs. Notre pays met sur le dos de la crise tout changement.
Annonce par le Ministère de l’Environnement du lancement ce mois-ci d’un projet d’éolienne en mer de plus de 15 milliards d’euros. Un gaspillage titanesque, dit Michel Gâche, collaborateur à l’IREF .
Les consommateurs bretons privés d’électricité au mois de décembre 2009 et janvier 2010 se sont demandés pourquoi ils étaient « délestés » alors qu’aucune panne n’était signalée dans le réseau. Et avec la perspective d’un black-out complet évoqué par EDF pour leur région, ils peuvent légitimement se demander comment on en est arrivé là. C’est à cause de l’uniformité. Analyse de Michel Gâche, correspondant de l’IREF.