On s’y attendait. La seule question qui restait en suspens concernait le nom du premier pays à oser. Maintenant, on le sait. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a annoncé l’annulation de certains des objectifs climatiques concernant l’opération zéro émission nette de CO2. Il retarde jusqu’en 2035 l’interdiction de la vente de nouvelles voitures et camionnettes dotées de moteur à combustion interne. Elle était prévue pour 2030. Il retarde également celle de la vente de nouvelles chaudières au fioul et au gaz naturel que les ménages utilisent pour l’eau chaude et le chauffage central.  De même, il exemptera environ 20 % des ménages britanniques de l’obligation de recourir aux pompes à chaleur lorsque cela s’avère peu pratique ou trop coûteux.
Il n’est plus question d’obliger les propriétaires à améliorer l’isolation des immeubles locatifs dans le délai de deux ans d’abord prévu. Et M. Sunak a promis de ne jamais imposer le covoiturage à ceux qui doivent prendre leur voiture tous les jours, de ne jamais non plus  taxer le transport aérien et la viande. Tout cela faisait partie du programme britannique de lutte contre le réchauffement climatique.
M. Sunak a déclaré qu’il n’était « pas juste que le gouvernement impose des coûts si importants aux ménages alors que le Royaume-Uni ne représente que 1 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone ». De plus, ces émissions ont chuté d’environ 50 % depuis 1990 tandis que celles de la Chine ont augmenté de 300 % pendant la même période. « Le citoyen britannique n’a pas à faire plus de sacrifices que d’autres » a-t-il ajouté.
La lucidité du Premier ministre britannique inspirera très probablement d’autres dirigeants. La pression économique et politique est de plus en plus forte malgré le travail de propagande des lobbys climatiques. Les électeurs commencent à rejeter les répercussions concrètes et invasives des objectifs utopiques que cherche à imposer la nouvelle Eglise verte. Il n’est pas trop tard pour y renoncer et adopter des mesures beaucoup plus raisonnables.
9 commentaires
Qu’il faille se féliciter de décisions de bon sens témoigne de notre pauvreté intellectuelle, puisqu’il faut réapprendre que 1+1=2.
Par contre on peut craindre que la France soit le dernier pays à redescendre sur terre, malgré son nucléaire, et grâce à sa regrettable habitude de surtransposer les directives « vertueuses »
L’évidence est telle qu’il parait incompréhensible dans le Monde d’aujourd’hui, et quand la majorité des êtres humains possède un niveau d’instruction tel que celui qu’il a atteint, qu’on ne puisse pas faire « marche-arrière » sur ces décisions qu’ont fait prendre une poignée d’urluberlus se procalamant « écologistes » sans avoir une once de connaissance de ce domaine. Et les gouvernants vont devoir l’un après l’autre revenir sur leurs pas, et retrouver le bon sens qui fait tant défaut aujourd’hui avec cette folle idéologie politisée qu’est l’écologie. Seule Greta et ses fidèles, qui vivent pour la plupart cocounés dans des espaces moelleux veulent « sauver la Planète » qui n’a nul besoin d’eux. Les autres, qui peinent à vivre, s’en préoccupent moins.
Bravo ! Enfin un dirigeant qui a la tête sur les épaules ! le bons sens l’emporte ! Rechercher à diminuer la pollution est une chose et tout interdire dans son pays alors que d’autres pays plus grands continuent p polluer est vraiment un non sens que seuls les écolos veulent mettre en place !! Notre super Jupiter serait bien inspirer de faire de même !!
Échange contre premier ministre britannique réaliste notre première ministre française hors-sol, donne en prime ministre de l’économie (écrivain raté et comptable minable)
« Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21e siècle, le monde développé s’est plongé dans une panique hystérique à propos d’une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d’exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s’est trouvé en face d’un recul de l’âge industriel. »
Richard Lindzen, climatologue au M.I.T. et à Harvard.
En Belgique non plus, on n’est pas encore sorti de l’auberge (durable).
Grand titre dans le Trends tendance de ce vendredi 22/09
« Le 100% renouvelable est possible rapidement : un expert américain valide la thèse Ecolo »
C‘est merveilleux ! Jusqu’à l’avant-dernière phrase : « Cette révolution irait toutefois de pair avec une nécessaire sobriété énergétique, alors que l’évolution de la consommation reste à la hausse partout. »
Ref :
https://trends.levif.be/a-la-une/energie/le-100-renouvelable-est-possible-rapidement-un-expert-americain-valide-la-these-ecolo/?cel_hash=6f72cea9c7254482a951d7161e749c0f22374c26&chts=1695493581&utm_source=Newsletter-20230922&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBTECZ
Messieurs les Anglais ont tiré les premiers ! Messieurs les « euronuls » vous devriez les suivre ! Contrairement à GNA46 je ne pense pas que nos politiques soient capables de prendre des décisions de bon sens. La plupart d’entre eux ne sont que des pleutres doublés d’incompétence.
la France est surendettée, ce n’est pas grave puisque notre pays doit sauver la planète . La Première ministre a détaillé les 7 milliards d’euros supplémentaires qui seront consacrés à la transition écologique l’an prochain.
Un peu de bon sens, il y a beaucoup d’economie à faire, 7 milliards en pure perte qui vont être dilapidés. Je me demande quels sont les copains coquins qui vont bénéficier de cette manne.