Comme toutes les dictatures communistes, plus l’Etat chinois prétend aider le peuple, plus il veut le contrôler et l’asservir. La politique zéro Covid et les confinements violents et massifs ont été les mesures totalitaires les plus récentes prises par un pouvoir détenu par un parti unique. A cela s’ajoutent la terrible bulle immobilière alimentée par la corruption et la mainmise de l’Etat sur les entreprises du secteur. L’erreur terrible de la politique de l’enfant unique aggrave encore la situation, car la population a augmenté de moins de 500 000 l’an dernier, le rythme le plus lent depuis les années 1960, une tendance qui aura des conséquences désastreuses sur le travail et la consommation dans les années à venir. Pourtant, cela fait cinq ans que cette politique a été abandonnée et que le gouvernement incite les Chinois à faire plus d’enfants. Il semble bien qu’ils ne l’aient pas écouté.
Lorsque le laboratoire Moderna a essayé de vendre son vaccin anti-Covid en Chine, les autorités ont refusé et ont préféré distribuer aux 1,4 milliards de personnes leur propre vaccin. Sauf que les vaccins chinois, y compris Sinovac et Sinopharm, sont presque deux fois moins efficaces que Pfizer-BioNTech et Moderna. Mais la propagande de Pékin a truqué les chiffres et a voulu démontrer la supériorité de la recherche médicale chinoise. Avec les conséquences que l’on a vues et que l’on peut toujours voir : pour éviter la diffusion du virus contre lequel il n’y a pas de protection, on enferme les gens, dans leurs immeubles, dans les supermarchés ou on les enferme sur lieu de travail.
Le communisme nationaliste chinois punit le peuple qui semble à bout de patience. Les dirigeants, en commençant par Xi Jinping, ne montrent pas de signes d’apaisement ou d’ouverture. Ils savent qu’ils peuvent s’appuyer sur la violence de la répression. Sans savoir jusqu’à quand…
Vaccins, confinement, enfant unique, répression : la dictature chinoise contre le peuple
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