Le jeudi 2 novembre, la délégation au renseignement, conjointement avec l’Assemblée nationale et le Sénat, a publié son rapport annuel d’activité. Celui-ci comporte un chapitre particulièrement intéressant sur les tentatives de déstabilisation de pays hostiles sur notre sol, notamment de la Chine, de la Russie, de la Turquie et de l’Iran.
D’emblée, les auteurs mettent les pieds dans le plat en écrivant que « les puissances étrangères profitent également d’une forme de naïveté et de déni qui a longtemps prévalu en Europe ».
Citons d’abord la Russie, qui a vu 41 de ses espions expulsés du territoire national depuis le début de la guerre en Ukraine. Autrefois cachés parmi les membres de leur personnel diplomatique, les agents russes opèrent désormais sous d’autres couvertures plus discrètes (naturellement plus difficiles à identifier). La Russie emploie également d’autres moyens de déstabilisation moins conventionnels (qualifiés de menaces hybrides) comme le recours à la diffusion de fausses nouvelles ou de discours orientés en sa faveur par des médias relais, tel que Russia Today par exemple.
Notons d’ailleurs que d’autres pays, censés être plus amicaux, s’adonnent à cette pratique. Le Qatar par exemple, avec AJ+, n’hésite pas à utiliser la culture woke pour manipuler le spectateur européen via l’entretien d’une culture de la repentance.
La stratégie chinoise, quant à elle, peut s’appuyer (de gré ou de force) sur son immense diaspora, de 600 000 personnes en France, qu’il est impossible de contrôler totalement, et sur un service de renseignement pléthorique de 250 000 agents, quand la Turquie peut compter sur son réseau de mosquées, d’imams (120) et de fidèles proches des frères musulmans (via l’organisation Millî Görüş).
La naïveté dont il est question ne se limite pourtant pas au domaine du renseignement : pendant des années, le budget des armées a été sacrifié et notre pays en paie désormais le prix. L’époque des dividendes de la paix étant bel et bien terminé, il est temps de se remémorer le vieil adage romain : si vis pacem para bellum.
3 commentaires
La Turquie avec ses mosquées contrôle la diaspora turque mais sa puissance n’est pas là, elle est ailleurs. Elle est présente partout et par ses partenariats elle tient tout le monde. Tous les décideurs français ont des accointances avec elle qui les reçoit au château de la princesse de Lamballe, amie de Marie-Antoinette, dans son ambassade à Paris, à l’arrêt de bus Lamballe-Ankara! C’est l’endroit le plus couru, le plus chic de Paris où le champagne coule à flots, accommodements raisonnables avec l’islam quand ça peut rapporter gros. Découvrir cette ingérence aujourd’hui alors qu’elle est vieille de plus de 20 ans, quelle cécité pour ne pas dire andouillerie! La Turquie a tout noyauté, même notre information qui est contrôlé par elle. Sa dernière prise de guerre, l’Agence France Presse. L’Agence France Presse, dont on a parlé récemment et en comprend pourquoi elle contrôle son vocabulaire, a des intérêts financiers avec l’agence Anadolu. Les deux agences ont signé un accord de partenariat en 2022, dans le cadre duquel elles partagent des contenus et des ressources. En vertu de l’accord de partenariat, l’AFP et Anadolu partagent des contenus d’actualité, de photos et de vidéos. Elles collaborent également sur des projets d’investigation et de production de contenus multimédias. Par ce biais, on peut penser que Arte, chaîne pro-turque, elle a une antenne à Constantinople, contrôle le contenu des documentaires de la chaîne et en favorise d’autres historiquement orientés, orientés comme orient. L’AFP a investi dans Anadolu à hauteur de 10 millions de dollars. Cette participation minoritaire lui donne un siège au conseil d’administration de l’agence turque. Cet accord de partenariat est un moyen pour l’AFP, ce qu’elle croit naïvement, de renforcer sa présence en Turquie et dans la région alors que c’est la Turquie qui renforcer sa place en France et dans le monde. Tous nos décideurs ont été à la soupe à Lamballe-Ankara, et cela fait plus de vingt ans que j’observe ce phénomène. On croit qu’Erdogan est un génie. Quand on l’écoute parler, même si on ne connait pas le turc, on s’aperçoit qu’il n’y a pas de la lumière à tous les étages. Le problème ce n’est pas Erdogan, c’est la Turquie qui est devenue ce qu’elle est grâce à nous, à notre complaisance et notre turcophilie. Donc Erdogan n’est pas un génie, c’est nous qui sommes devenus des couillons prêts à lui remettre, clé en mains, le sort de notre continent, notre sort.
Nos élites n’ont pas encore compris que les pays musulmans comme l’Iran poussent a l’emigration de masse pour islamiser les pays occidentaux .Lorsqu’en France , les musulmans représenteront 30% de la population, ils exigeront l’application de la charia en lieu et place des lois republicaines .
https://www.youtube.com/watch?v=CqhbTdCyz8E
L’Agence France presse + l’Agence Anadolu = cette vidéo qui a l’approbation chaleureuse des visiteurs. On y parle de combattants palestiniens et pas du Hamas. Si ce n’est pas le syndrome de Stockholm, ça lui ressemble.