“Les salaires en France s’effondrent”. Voilà ce qu’a affirmé Sophie Binet. Elle s’inquiète aussi de la “trappe à bas salaires”. Tout d’abord sur la smicardisation, rappelons à ce sujet qu’elle résulte de l’application stricte des politiques étatistes que soutient Binet, qui consistent depuis longtemps à augmenter massivement le Smic. Le reste des salaires, décidés par le marché (salaires du privés) ou par l’Etat (fonction publique) n’ont pas pu suivre, poussant toujours plus de monde vers le Smic.
En ce qui concerne “l’effondrement des salaires”, l’Insee rappelle que ceux-ci ont progressé de 13% de plus que l’inflation entre 1996 et 2018, soit un gain de pouvoir d’achat moyen de 13%. Sur la période T3 2021-T3 2022, l’OCDE rappelle que le salaire moyen des salariés français (rapporté à l’inflation) a diminué de seulement 0,77%, à peine l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Malgré le gel du point d’indice, les salaires de la fonction publique augmentent automatiquement grâce à l’ancienneté. D’ailleurs, toujours selon l’INSEE le salaire moyen de la FPE (fonction publique d’Etat) est de 2 639 euros nets/mois (2020), un niveau plus élevé que le salaire moyen dans le privé (2524 euros nets/mois) Bref, on est très loin d’un “effondrement des salaires”.
En revanche, quand la France sera en défaut de paiement, là ce sera différent. Mais pas d’inquiétude : on annulera la dette, n’est-ce pas ? Avec la CGT, comme avec le reste de l’extrême gauche, plus c’est gros, plus ça passe.
2 commentaires
Je ne suis pas spécialiste, mais quand certains parlent de mettre la dette au frigo plutôt que de l’annuler ( histoire de rassurer ) j’ai pas entendu d’opposition ferme et explicite sur le sujet . Parfois j’ai même trouvé ces fanatiques du remboursement bien dans l’embarras pour expliquer leur intransigeance.
Après le moustachu MARTINEZ à l’image de son idole Staline, voilà la BINET !
Rien ne changera à la CGT, jusqu’à ce que la France ne sombre à l’image du triste visage de son héritière.
Comme disait Churchill :
« UN FANTIQUE EST QUELQU’UN QUI NE VEUT PAS CHANGER D’AVIS ET QUI NE VEUT PAS CHANGER DE SUJET ».
S.BINET considère le CHEF D’ENTREPRISE comme un homme à abattre, ou une vache à lait à traire. Aucun à la CGT voient en lui le cheval qui tire le char. Il y a tant à dire sur cette plaie syndicale !