C’est une prise de responsabilité bienvenue en ces temps de crise. Devant le parlement européen, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a admis mercredi dernier que les instances européennes avaient trop tardé dans la signature des contrats de livraison des vaccins. Ursula von der Leyen a donné des explications : délais trop importants de la validation des vaccins par l’Agence européenne du médicament, et surplus d’optimisme quant aux délais de livraison.
Après le cafouillage, le temps du réalisme semble venu. La présidente a ainsi annoncé la mise en place d’une task force, ainsi qu’une plus grande coopération européenne des essais cliniques. Plutôt que de fuir ses responsabilités, Ursula von der Leyen a assumé ses erreurs et en a tiré les conséquences, une droiture politique qui mérite d’être saluée, en espérant qu’elle inspire un jour nos dirigeants français.
Il reste maintenant à Mme von der Leyen à reconnaître l’échec de la centralisation européenne.