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Précarité étudiante : un sujet difficile et des solutions peu promues

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Chaque année, la rentrée est l’occasion pour de nombreux étudiants de (re)faire connaissance avec les exigences d’un budget. Pour beaucoup, les parents ne subviennent plus aux besoins quotidiens et le loyer et la nourriture peuvent peser plus lourd que prévu. Cette année, la situation est aggravée par la crise économique qui augmente les budgets énergie et alimentation. La Fédération des associations générales étudiantes (Fage) estime que les budgets transport et consommation des étudiants ont augmenté respectivement de 3,94% et 6,68% en 2022. Une situation difficile, après deux années de crise sanitaire où certains ont souffert de l’éloignement de leurs proches, de l’isolement ou des difficultés à trouver du travail.

Tous les étudiants ne sont pas à la peine. Certains profitent de parents généreux, d’autres ont du mal à établir leurs priorités financières, d’autres encore sont un peu prompts à demander des aides. Toutefois, nier la précarité étudiante est tout aussi inutile que l’exagérer. Il existe des jeunes qui travaillent d’arrache-pied pour se nourrir, et ont encore du mal à se vêtir correctement. La solution n’est pourtant pas dans les nouvelles aides proposées par le gouvernement : revalorisation de la bourse étudiante de 4%, des APL de 3,5%… Elles ne sont de toute manière jamais assez élevées pour les divers syndicats et associations.

Les jeunes qui n’ont pas beaucoup de ressources se débrouillent, plus ou moins bien, entre les prix cassés des distributeurs alimentaires, proches de la date de péremption, les vêtements de seconde main, les ventes d’occasion sur internet et autres bouts de ficelle. Mais à eux aussi, la libéralisation du marché du logement, comme de celui du travail, donnerait une chance de trouver des logements à loyer raisonnable et un job d’appoint compatible avec leurs études.

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5 commentaires

Daniel 1945 21 septembre 2022 - 9:03

C’est aux parents, et pas à l’Etat, d’assurer la subsistance de leurs enfants.

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Obeguyx 21 septembre 2022 - 9:51

La précarité estudiantine a été organisée par la gauche depuis son avènement à la tête de l’Etat en 1974. Elle ne stoppera que lorsque un vrai gouvernement, autre que de « gauche », sera aux manettes. D’ici là, inutile de chercher une solution, il n’y en a pas. Et ne me parlez pas des Chirac, Sarko et Cie, tous des gauchos et des fossoyeurs de la liberté et de la libre entreprise.

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AlainD 21 septembre 2022 - 2:24

Bonjour, autant que je me souvienne, en 1974 c’est Giscard qui est devenu président, Mitterrand n’est arrivé qu’en 1981 pour tout casser…

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AlainD 21 septembre 2022 - 2:24

Bonjour, autant que je me souvienne, en 1974 c’est Giscard qui est devenu président, Mitterrand n’est arrivé qu’en 1981 pour tout casser…

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Obeguyx 22 septembre 2022 - 12:33

ALAIND a raison. Mais Giscard a toujours été de gauche. Il suffit d’analyser son bilan. Il ne suffit pas de s’acheter une particule pour devenir noble. Il y a longtemps qu’on sait que la noblesse n’est pas dans le nom. Giscard est le premier traître Président et ça ne s’est pas arrangé après !

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