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Pour Marine Tondelier, une salade coûte entre 17 et 27 €, problèmes de santé compris

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Invitée sur La Chaîne Parlementaire, Marine Tondelier, secrétaire générale d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), a critiqué le label HVE, ou haute valeur environnementale, qu’elle considère comme complètement « bidon » et a soutenu que seul le « vrai bio » devrait se retrouver dans l’assiette des Français. Tous les autres produits présentant de véritables dangers pour notre santé. Toujours selon Marine Tondelier, en réalité, une salade bio ne coûte qu’un euro et une salade classique, non-bio, coûterait entre 17 et 27 euros en intégrant les problèmes de santé. Marine Tondelier est diplômée de l’Institut d’études politiques de Lille et petite-fille d’agriculteurs. On ne sait pas comment elle a calculé cette renversante fourchette. On ne le saura probablement jamais. On doute fortement que ce soit dans la ferme familiale. Il n’existe aucune preuve d’un quelconque impact des salades non-bio sur la santé. Avec ce raisonnement, tout aliment coûterait en réalité 10 à 20 fois plus cher et une voiture, qui peut provoquer effectivement des accidents, n’aurait même pas de prix.

Ce qui est certain en revanche, c’est que le bio n’est pas un gage de santé. Comme l’a montré l’IREF dans une Note, aucune étude scientifique ne justifie la consommation des produits dits bio au détriment d’autres qui ne le seraient pas. Le bio est non seulement beaucoup moins productif que le conventionnel, mais il n’apporte aucun bénéfice environnemental, sanitaire ou nutritionnel sur l’agriculture conventionnelle. Une enquête du magazine l’Express a confirmé nos conclusions : l’intérêt nutritionnel du bio est extrêmement limité et l’engouement pour le bio n’a aucune explication rationnelle.

Les affirmations plus que saugrenues de Marine Tondelier ont laissé de marbre les deux journalistes qui l’interviewaient sur la chaîne publique. Eux, par contre, on le sait très bien, coûtent très cher aux contribuables.

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8 commentaires

Christine 5 juin 2023 - 10:45

De toute façon, nous sommes à l’époque des affirmations péremptoires sans aucune justification et il suffit qu’elles soient assenées avec le plus grand sérieux pour être gobées sans condition.
Quelques exemples :
Les Français polluent trop : pas de justificatif sérieux.
Les produits achetés sont de plus en plus achetés accompagnés du taux de CO2 qu’ils ont produit : taux évalué par qui et comment ?
Les nappes phréatiques restent basses malgré les pluies abondantes des dernières semaines : a-t-on vu des évaluations sérieuses et fiables ?
40 000 morts par an à cause de la pollution : d’où sortent ces chiffres ?
Etc…

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Bruno GERMAIN 11 juin 2023 - 8:38

La plupart des écologistes sont populaires parce que la stupidité est populaire !
Vive les chars à bœufs, et encore, méfions-nous, ils pètent !

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Y'enamarre 23 juillet 2023 - 7:49

C’est tout à fait ça.
Le bio est une grande arnaque.

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Cabestan 11 juin 2023 - 9:41

On sait d’où vient l’information : Benoît Biteau qui a mal interprété une expérience à Munich.
C’est basé essentiellement sur le cout de dépollution de l’eau. Mais le calcul est faux.

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Patrice 11 juin 2023 - 9:18

« cette étude chiffre qu’en Europe, entre 2,3 et 106 milliards d’euros sont dépensés chaque année par la collectivité pour encourager l’agriculture intensive et palier à ses conséquences » : avec une telle fourchette, comment voulez-vous que cette étude soit considérée comme sérieuse ? C’est un peu le zéro et l’infini…

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Simonet 14 mars 2024 - 10:22

Ne critiquez pas le bio. Il a sa place parmi la variété des offres et donne a chacun la liberté d’en produire ou non, d’en consommer ou non. Si je veux du bio, je dois pouvoir en trouver. C’est ça le libéralisme.
En revanche je n’ai aucune envie que le bio me soit imposé par de petits autocrates en herbe(1), dont l’idéologie a cramé les neurones.
(1) Herbe bio, bien entendu.

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Nicolas Lecaussin 14 mars 2024 - 1:41

Oui, c’est ce qu’on écrit ! Si vous voulez acheter du bio, c’est votre droit ! Mais pas avec mon argent qui est utilisé pour le subventionner !
Cordialement
Nicolas Lecaussin

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