Lors du premier tour des législatives, 41% des électeurs âgés de 18 à 24 ans ont voté pour le Nouveau Front populaire, 23% pour le Rassemblement National (RN) et ses alliés. Donc 64 % au total ont voté pour les extrêmes. Ensemble pour la République (le parti de Macron) n’a récolté que 13% de leurs votes et les Républicains, 8%. Les chiffres sont sensiblement identiques pour la tranche d’âge supérieure, de 25 à 34 ans.
Pourtant, le jeune président Macron (il avait à peine 40 ans en 2017), a toujours affirmé être « le président des jeunes » et n’a pas lésiné sur les moyens. On ne compte plus les mesures, concessions, dépenses en leur faveur, avec comme objectif proclamé de « répondre à toutes les situations » et de « ne laisser personne sur le bord de la route ». En vrac : le plan « 1 jeune, 1 solution » ; les 9 milliards engloutis dans les aides à l’embauche, les formations, les accompagnements, les aides financières aux jeunes en difficulté, etc. ; le « revenu engagement jeunes » de 500 euros offert à ceux qui n’ont ni formation ni emploi stable ; les 50M€ qu’il a annoncés, dans un discours au Mureaux – ville de banlieue aux prises avec de gros problèmes d’insécurité – vouloir débloquer afin d’offrir des loisirs estivaux à 600 000 jeunes de 1 514 « quartiers ». Au programme, entre autres, des « rencontres et activités inter-quartiers afin de favoriser le vivre-ensemble et de prévenir les phénomènes de rixe », des séjours et des colonies de vacances, des billets de train à prix réduit ou encore des activités sportives et culturelles. De même, 10M€ ont été consacrés à financer, via le fonds « quartiers solidaires jeunes », les associations des banlieues.
Rappelons aussi le repas à 1€, la réforme des bourses étudiantes ou du lycée professionnel, l’aide de 500 euros pour le permis de conduire, le fameux Pass Culture et le Pass’Sport, autant de subsides payés par les contribuables. En avril dernier, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a même proposé aux jeunes un service civique « écologique » à partir de septembre, censé par des activités bien concrètes les aider à surmonter leur anxiété. Plus précisément, leur « éco-anxiété » puisqu’ils souffrent actuellement beaucoup d’inquiétude chronique liée à la crise environnementale et climatique.
Visiblement, toutes ces mesures et bien d’autres encore n’ont pas réussi à les rassurer ni à les faire voter pour le parti de Macron. Ils ont préféré les extrêmes. Et si l’on n’assistait plus les jeunes en âge de travailler ?
7 commentaires
En quelle langue faudra t- il !vous le dire? Le nouveau front Populaire n ‘est pas un parti extrême( cf le conseil d !’Etat) ni lfi vous abusez! Corrigez vis écrits
C’est pire que ça ! C’est un parti insurrectionnel, antisémite et pro-Hamas !
C’est votre point de vu.
Quand on manipule les esprits des gens et entretien la haine en accompagnant voir l’organisation de manifestation comme quoi l’ état français est raciste et islamophobe que la police tue et de procéder à des purges à l’intérieur du partis dont ce dernier n’est pas doté dans ses statues de congrès et quand on à l’intérieur des énergumènes activistes très existés hurlant lors du mouvement pro Palestinien et pro hamas à Science
po oui ce parti et d’extrême gauche
Syndrome du drogué. Plus la drogue de l’assistanat vous procure de plaisir: soit vous en voulez plus (extrême gauche), soit vous voulez vous désintoxiquer (extrême droite).
Un boulevard pour celui qui voudrait créer un nouveau partit: celui de l’intelligence du bon sens et de l’efficacité.
Bah, je crois surtout que les jeunes sont divisés entre ceux qui sont embrigadés idéologiquement à l’école et à l’université, ceux qui subissent la réalité de l’insécurité, etc… et ceux qui échappent à tout cela grâce à des études supérieures encore relativement protégées (écoles de commerce,… ) et ceux qui ont trouvé un bon job.
Tout à fait.
Certains jeunes disent que les « vieux » son responsables du cahot, de la pollution ,de tout les maux de la terre.Veulent nous supprimer « on aura pas à payer leurs retraites » Ces ont les mêmes qui vont en formations, en stages payés ect.. dont ils se moquent bien, jusqu’au moment ou ils pourrons toucher le chaumage ou toute autre indemnité à 25 ans. C’est le prix de la paix sociale ,diktat entendu par les responsables des centre sociaux.J’en ai l’expérience pour y avoir travailler.