Invité sur Tf1 puis LCI le 8 juillet, François Bayrou a plaidé en faveur d’une grande coalition gouvernementale excluant La France Insoumise et le Rassemblement national, autrement dit une coalition allant des communistes à la droite. Cette « entente » travaillerait « ensemble pour le bien du pays », phrase amusante puisqu’elle reprend le nom de l’actuelle coalition présidentielle, de même qu’une autre phrase qu’il a prononcée : la constitution d’un « ensemble démocrate et républicain ».
Chantre de l’extrémisme du centre, le président du Modem paraît à l’aise devant une assemblée ingouvernable qu’il juge pourtant gouvernable grâce à une culture du compromis chère à ses yeux. Il semble avoir raté son époque car il aurait été très à l’aise à la toute fin de la IIIe République et surtout sous la IVe où ses ancêtres centristes faisaient la balance entre la droite et la gauche, la participation des extrêmes étant proscrite.
Ne lui en déplaise, on ne voit pas comment aujourd’hui des hommes politiques de droite pourraient participer à un gouvernement avec des communistes, que François Bayrou pense pouvoir qualifier sans rire de démocrates et de républicains (sûrement parce que ces derniers sont favorables à une démocratie populaire…). Comment diable des adversaires résolus de la propriété privée flirteraient-ils avec ses défenseurs ? D’ailleurs, le président du Modem n’a dit mot d’un quelconque programme de compromis et il s’est contenté, comme à son habitude, de déclarations floues et inconsistantes.
La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivert, prône, elle, une « alliance programmatique » allant des Républicains à la gauche social-démocrate, en excluant donc aussi les communistes. Quant au secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, il a aussitôt rejeté la proposition de François Bayrou. Pas de Pau !
6 commentaires
Cela est ainsi quand les politiques et les services administratifs sont beaucoup trop nombreux, non seulement ils coûtent très cher à la société mais leur folie et leurs escroqueries n’ont plus de limites pour une soit disant « Démocratie qui a un coût » pour assouvir le pouvoir de toute cette racaille politique et leurs suites juste pour glander et détruire la société toute entière. Le pire est que cette maladie incurable s’est installée progressivement dans les esprits de la grande majorité de la population qui n’aspire qu’au glandage politique ou administratif dans lesquels on peut y mettre le monde des cultureux et des médias assistés. Cela fait beaucoup d’assistés et de rentiers qu’il faut payer.
mon Dieu que c’est beau !
mais à part s’occuper du Plan, ( je me demande lequel ), dont il est commissaire,
que lui demande-t-on à celui-là ?
Christian
HAUT commissaire, SVP….il y tient beaucoup!
macron l’a finement jouer en utilisant le troupeau de gauchistes pour maintenir son gouvernement et ensuite virer ces memes gauchos , bayrou le confirme et se verrait bien premier ministre …. on se prépare des jours assez lugubres !
Un démocrate ce rigolo qui envisage de gouverner en excluant la tendance qui à obtenu le plus de voix?
Je le verrais bien comme comique qui ne fait pas rire à france inter!
Les analyses imbéciles de Bayrou sont comme il s’exprime, un bégaiement mental.