La loi Descrozaille, adoptée en mars dernier et prévue pour entrer en vigueur en mars 2024, encadre les promotions sur certains produits dans les supermarchés. Cette loi, intitulée « Loi pour renforcer l’équilibre entre fournisseurs et distributeurs, » a pour objectif de donner plus de poids aux industriels dans les négociations avec les supermarchés. Elle limite également les promotions sur les produits non alimentaires, empêchant les supermarchés de proposer des remises dépassant 34% dans les rayons de la droguerie, de la parfumerie, de l’hygiène et de l’entretien : cela concerne donc les produits d’hygiène périodique et les couches pour bébé, qui ne sont pas des produits de luxe mais qui représentent un budget assez conséquent pour les ménages.
Bien que ces mesures puissent être perçues comme une protection des fournisseurs et de l’emploi, elles sont critiquées par certains, notamment par le PDG du Groupe Carrefour, Alexandre Bompard qui a demandé un moratoire d’un an sur l’application de la loi Descrozaille à Bruno Lemaire. En outre, la loi prolonge l’interdiction de vendre des aliments à prix coûtant, avec pour objectif d’assurer une marge minimale de 10% aux distributeurs sur les produits alimentaires, à l’exception des fruits et légumes frais.
Enfin, la loi Descrozaille donne davantage de pouvoir aux fournisseurs lors des négociations annuelles de prix, permettant aux fournisseurs de cesser les livraisons aux supermarchés en cas de désaccord sur les tarifs.
Nous sommes en droit de nous interroger sur l’aspect liberticide de cette loi, sur son impact sur les consommateurs et l’équilibre entre les acteurs de la grande distribution qui pourrait restreindre la liberté des supermarchés de proposer des promotions attractives, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur le pouvoir d’achat des Français. En s’immisçant dans les stratégies commerciales d’entreprises privées, l’intervention de l’Etat est intrusive et punit les consommateurs.
7 commentaires
L’état français sait tout et peut tout sur le fonctionnement du commerce et de l’industrie. Et sur la régulation des relations entre producteur et consommateur..
Sous couvert de son pouvoir politique et politicien, il fait dysfonctionner les règles « naturelles » des échangent commerciaux et l’équilibre de l’économie.
Qu’ en est il pour sa part du fonctionnellement de l’état???? quand on le voit dans sa situation de dépôt de bilan !!!
Si l’état arrive encore à emprunter c’est aussi grâce à la richesse des français et de la France. Sa gestion calamiteuse nous pénalise !!!!!!!!!!!
Services publics, budget de l’État et des collectivités locales, entreprises, libertés individuelles : la gestion interventionniste et soviétique du pays va finir par le faire s’effondrer de toutes parts, mais le « président » s’en moque, après lui le déluge…
L’Etat est totalement inconséquent dans sa gestion du régalien, pensez-vous qu’il soit capable de gérer le privé ? Combien de ministres ont une REELLE expérience de l’entreprise ?
La « socialisation » de la France ne s’arrêtera qu’après sa faillite !
L’UE c’est sensé être « la concurrence libre et non faussée », mais en fait c’st exactement le contraire… la concurrence est faussée de manière systématique par les règlements et lois européennes qui détruisent les règles du jeu au profit de quelques uns.
ce n’est l’Europe, c’est une loi bien française !
Cette loi a en tout cas un grand mérite , c’est de permettre la non livraison immédiate des commerces par les industriels , ce serait quand même fort de café que l’on revienne sur ce dispositif qui met les grandes surfaces et les industriels devant leur responsabilité , la non livraison doit être de droit quand on ne se met pas d’accord sur le prix .
pas de doute quand il y a une connerie a faire on peut compter sur la macronie !