2022 approche à grands pas, comme le prouve la guéguerre que mènent depuis quelques semaines Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) et le gouvernement. Chacun tente de décrédibiliser l’autre, oubliant parfois qu’ils défendent les mêmes mesures.
Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, se glorifiait, mardi matin sur France 2, d’avoir tiré 210 personnes au sort afin d’ “aider la ville à faire des propositions concrètes pour lutter contre l’isolement notamment”. Toute ressemblance avec un collectif citoyen serait purement fortuite. De même, face à l’idée (peu opportune) de Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, d’imposer un menu végétarien unique pendant deux mois, le gouvernement a rué dans les brancards, oubliant un peu vite que Gérard Colomb, parrain politique d’Emmanuel Macron, avait pris la même décision en mai dernier.
Ces guerres de chapelles politiques ne montrent qu’une chose : EELV et LaREM se disputent le même électorat, celui des bobos urbains. La surenchère électorale et la démagogie ne font, malheureusement, que débuter !