L’AFP (28 mars 2024) nous apprend que le roi des Maoris demande à ce que les baleines aient droit à vivre dans un environnement sain. Le sujet pourrait faire sourire, il est en fait de la plus grande importance, notamment sur le plan constitutionnel.
En effet, en 2017 déjà, la Nouvelle-Zélande avait doté d’une personnalité juridique un mont et un fleuve considérés par les Maoris comme leurs ancêtres. Dès 2008, l’Equateur avait inscrit dans sa Constitution le droit de la nature à ce que soit intégralement respectée, entre autres, son existence. En 2010, la Bolivie avait aussi consacré constitutionnellement les droits de la Terre Mère « à la vie et à sa diversité » (Libération, 28 mars 2017).
Rappelons également que l’inénarrable Aymeric Caron, depuis lors devenu député d’extrême gauche, avait plaidé pour l’interdiction de tuer les moustiques. Ceux-ci n’ont-ils pas droit à piquer les humains ? A quand le droit aux congés payés de l’abominable homme des neiges, pour paraphraser une conférence donnée par Friedrich Hayek en 1966 ?
S’il est légitime dans une société dite hyperdéveloppée de s’interroger sur la condition animale et le respect de notre environnement (seule d’ailleurs une société civilisée est en mesure de le faire), il n’est pas acceptable de verser dans
- l’animisme,
- l’antispécisme,
- l’antihumanisme,
- l’atavisme social et le primitivisme,
- les faux droits,
- et, plus largement, les idéologies qui minent notre civilisation.