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L’enquête du Stade de France entravée par la suppression des images de vidéosurveillance

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Dans le cadre de l’enquête sur les récents événements au Stade de France, le préfet de police et la Fédération française de football (FFF) ont été entendus au Sénat jeudi 9 juin. L’audience a appris avec stupéfaction que les images de vidéosurveillance du stade n’existaient plus. Elles sont automatiquement détruites au bout de sept jours, à moins d’être réquisitionnées. Apparemment, les équipes chargées de l’affaire ne les ont pas jugées utiles. Dommage car, d’après le responsable de la FFF, elles étaient “extrêmement violentes”. Il aurait été intéressant de les étudier pour savoir qui, ce fameux 28 mai, avait troublé l’atmosphère dans laquelle un match est censé se dérouler.

Didier Lallement, préfet de police de Paris, a vu ces images, constaté ces violences. Il aurait donc pu les signaler au procureur de la République, qui devait les réquisitionner. Mais non. La justice a été saisie samedi soir, certes, mais pour une enquête sur les faux billets, dont Gérald Darmanin avait annoncé un chiffre absurde. Pas sur les scènes de violence à côté du Stade de France. Circulez, il n’y a rien à voir. Peut-être après tout considère-t-on que des violences à côté du Stade de France de Saint-Denis sont monnaie trop courante pour occuper la justice. Le même Didier Lallement ayant constaté les images violentes a donc saisi la justice pour le motif évoqué par le ministre de l’Intérieur. Ministre qui s’était par ailleurs engagé la semaine dernière, lors de sa propre audition au Sénat, à fournir ces fameuses images. Le maire de Liverpool, la ville dont le club concourrait ce jour-là, est médusé par cette affaire.

L’incident du Stade de France, ou plutôt les incidents, car on compte aussi une grève de la RATP qui a considérablement compliqué le trajet des supporters, n’a pas fini d’abîmer l’image de la France.

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6 commentaires

Almaviva 13 juin 2022 - 1:54

Cette affaire est un véritable scandale d’état ! Manifestement il y a eu une intention de cacher certaines vérités qui étaient contraire à la parole du ministre ! Notre pays s’est, une fois d’élus, ridiculisé !

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Obeguyx 13 juin 2022 - 7:08

Ce n’est pas un scandale d’Etat, ALMAVIVA. C’est du soviétisme à la sauce française sans texture ni saveur. On va en tâter pendant 5 ans et ce sont les français qui l’ont voulu.

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Gilles Vedun 13 juin 2022 - 12:56

La fff ou le stade de france n’ont donc pas déposé plainte et produit les pièces ; vous avez dit sovietisme ?

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AlainD 13 juin 2022 - 2:40

Et le président de la république ne trouve rien à redire à ce grave manquement de son ministre de l’intérieur ? Mais dans quel pays vivons nous ? Lallement n’a même pas été viré… Voilà comment un Mélenchon et ses sbires peuvent faire leurs choux gras de tels manquements ! Il est patent que le ministre et son préfet ont mal agi. J’espère qu’il y aura un impressionnant nombre de dépôts de plaintes tant des Anglais que des Espagnols et que les 2 intéressés seront interrogés par la justice.

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Dudufe 14 juin 2022 - 11:06

Bon sang mais c’est bien sûr! Ah là là il aurait fallu réquisitionner ces vidéos dans les temps. Voyez comme c’est bête ils n’y ont pas pensé.

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JR 14 juin 2022 - 3:04

Bonjour, si le présumé coupable était un éscrolo-islamo-gaucho-cancelo-wokiste, les images ne seraient pas effacées. Merci. Bien à vous

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