Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), troisième chambre de la République (à côté de l’Assemblée nationale et du Sénat) a une fonction consultative. Depuis la loi organique du 15 janvier 2021 voulue par Emmanuel Macron, le CESE se considère comme le « trait d’union entre les pouvoirs publics et la société civile », et même comme « l’assemblée de la société agissante » !
A l’occasion des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, le CESE, dans une déclaration, « alerte sur la nécessité de mieux associer la société civile à l’action publique et rappelle certaines de ses préconisations sur des thèmes du quotidien des Français ». Le document ressemble fort à un programme politique avec ses propositions de dépenses comme :
- augmenter les moyens financiers et humains pour renforcer la présence des services de l’État dans les territoires ;
- assurer le financement d’une augmentation des minimas salariaux au-dessus du smic dans les services sociaux et médico-sociaux ;
- lutter contre le non-recours aux dispositifs d’aides, allocations, minimas sociaux, prestations, dès la conception des dispositifs ;
- voter une loi de programmation pluriannuelle relative à la perte d’autonomie, en particulier pour limiter les dépenses supportées par la personne et les familles ;
- veiller à ce que les aides à l’alternance bénéficient davantage aux jeunes habitants des quartiers prioritaires de la ville ;
- étendre le congé aidants à des proches de personnes affectées par d’autres atteintes à la santé que celles actuellement prévues ;
- déployer un « forfait mobilité durable citoyen » pour les habitants des zones peu denses, prenant en compte les conditions de ressources, la composition familiale ou une potentielle situation de handicap ;
- réformer le bouclier tarifaire afin que les ménages les plus modestes et les TPE n’aient pas à supporter l’intégralité du coût des mises aux normes énergétiques dans le cadre de la transition écologique ;
- accompagner les producteurs vers l’agroécologie, et renforcer l’accès à une alimentation de qualité dans la restauration collective à un tarif accessible à toutes et tous ;
- faire de l’Union européenne le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050 en assurant le financement du Pacte vert et en poursuivant la construction d’une Europe puissante par une autonomie stratégique ouverte et de nouvelles réglementations ;
- donner à l’UE un rôle d’encadrement et de régulation des migrations en conformité avec ses valeurs.
Bref, un programme socialiste et dépensier (pardon pour le pléonasme) qui nous conforte dans l’idée que le CESE doit être supprimé.
5 commentaires
L’état doit faire des économies !
Supprimer tout ce qui n’est pas nécessaire, le Cese!
L’ urgence serai de supprimer cet organisme qui ne sert à rien sinon à nous coûter fort cher !
Ce CESE est un parking à fonctionnaires ou notables associatifs de gauche qui n’ont plus la capacité de réellement travailler, tellement ils ne l’ont jamais fait de leurs « carrières ». Il devrait être rapidement neutralisé, puis dissous.
Supprimer cet organisme inutile serait une très bonne idée.
Ce sont les recasés de la république, nommés par le fait du prince, il ne rapportent rien mais coûtent beaucoup.
A supprimer d’urgence.
L’e Cese (anciennement Conseil économique et Social) a eu comme président Jean-Paul DELEVOYE, l’ancien Mr Retraite de Mr MACON.
Cet homme malhonnête a dû démissionné car touchant des revenus incompatibles avec sa situation de multi retraité, il a explosé en plein vol mais sa nullité était patente. C’est maintenant celui qui l’a nommé qui explose en plein vol….pur incompétence flagrante.