Alors que le Sénat a publié un rapport en début d’année pour jeter l’anathème sur son modèle économique de fonctionnement, la SNCF, par la voix de son PDG, Jean-Pierre Farandou, a clairement affiché sa volonté de doubler la part du ferroviaire dans le transport de passagers et de fret.
Cette ambition, qui coûterait la bagatelle de 100 Mds€ en quinze ans, alors que la société coûte déjà 17 Mds€ par an au contribuable, devrait naturellement être financée par l’Etat et comporter la construction de réseaux RER dans les grandes métropoles de province ou encore la mise en service de nouvelles lignes à grande vitesse.
L’objectif est notamment de faire passer la part du ferroviaire dans les transports de 10 à 20 % et ce en vue d’atteindre la fameuse neutralité carbone de la France en 2050.
Depuis le 31 décembre de l’année dernière, l’Etat a repris 10 Mds€ de dette de la SNCF qui, pour autant, se permet de pavoiser, réclamant au contribuable des efforts qu’elle-même refuse de fournir en ce qui concerne les privilèges de ses agents ou la rationalité de son organisation. L’autorité de régulation des transports a récemment recommandé la libéralisation du secteur ferroviaire. Cette solution est la meilleure pour les finances publiques et la vitalité du secteur ferroviaire français.
8 commentaires
Cela fait plus de 50 ans que j’entends cette rengaine, la SNCF n’a jamais été capable de faire autre chose que de grande lignes destinées aux seuls Parigots et des dettes permanentes. Ah, oui j’oubliais et à faire payer TOUS les contribuables de France. Quant au fret laissez moi rire depuis les années 60 il en est question sans que ces Trolles fainéants en soient capables de l’exploiter.
J’ai grandi tout près d’une voie ferrée en milieu rural. Je me souviens qu’il y avait environ 70 à 80 trains par jour. Ca roulait jour et nuit, il y avait la « micheline » qui s’arrêtait à toutes les gares pour le « public » (comme ils disent maintenant). Des trains de marchandises parfois tirés par 2 locomotives tant ils étaient longs. Aujourd’hui, 16 à 24 trains par jour sur une ligne transeuropéenne. Voilà le résultat de tant de subventions allouées sans contrepartie et sans responsabilité de celui qui reçoit et surtout de celui qui donne : le politique !!!
Que les dirigeants de la SNCF aient le courage de mettre à pied SUD, la CGT et augmentent le temps de travail de leurs collaborateurs et ils trouveront les fonds nécessaires sans faire appel aux contribuables.
Voir message ci-dessous qui rectifie le pseudo!
Que les dirigeants de la SNCF aient le courage de mettre à pied SUD, la CGT et augmentent le temps de travail de leurs collaborateurs et ils trouveront les fonds nécessaires sans faire appel aux contribuables.
SNCF entreprise voyou
La sncf est un énorme bouffe-budget et il faut avoir la mauvaise foi incommensurable d’un syndicaliste de sud rail pour venir prétendre à la télévision que la sncf a fait des bénéfices l’an dernier. Il oublie simplement de dire que l’Etat (donc les contribuables) met la main à la poche pour subventionner un mode de transport éternellement déficitaire, sans oublier que le prix des billets pourtant élevé ne couvre pas le coût de revient.
SNCF « L’histoire du tonneau des Danaïdes » qui finances des horaires variables, des inconforts sur les réseaux régionaux, entre autres… Des salariées, appelés des « cheminots » nantis et goinfrés…!
SNCF « puits sans fond » … Je ne bois donc plus d’eau… !