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Le criminel Poutine assassine un autre opposant : Alexeï Navalny

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La propagande poutiniste ne cesse d’affirmer que le maître du Kremlin est aimé par le peuple. Alors, on est en droit de se demander pourquoi il s’acharne sur ses opposants et les journalistes qui ne lui plaisent pas. Il ne devrait pas les craindre, puisque le peuple est derrière lui. Il devrait même organiser de vraies élections car un leader adulé ne peut que les gagner haut la main. Et pourtant, il les tue. C’est ce qu’il a toujours fait, déjà du temps où il dirigeait le FSB, le service fédéral de la sécurité intérieure, et bien sûr depuis qu’il a pris le pouvoir en 1999. Dans sa liste d’assassinats figurent les noms de Staravoïtova, Kozlov, Politovskaia, Litvinenko, Berezovski, Nemtsov… auxquels s’ajoute une liste encore plus longue de noms d’oligarques ou de vrais hommes d’affaires tués ou « suicidés ». Le dernier en date – le dernier connu, du moins – est celui de son principal opposant, devenu célèbre en révélant  l’énorme montage de corruption qu’il avait bâti : Alexeï Navalny. Agé de seulement 47 ans, Navalny purgeait une peine de 19 ans pour « extrémisme » dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique, à presque 2 000 km de Moscou, où les conditions de détention sont terribles. Début janvier, il avait dit s’être vu infliger « sept jours d’isolement » car il ne s’était pas identifié correctement, et cela dès sa « sortie de quarantaine », dont il n’avait pas précisé la date. « L’idée selon laquelle Poutine se satisferait de m’avoir mis dans une cabane du Grand Nord, le croire quand il promettait que je ne serais plus torturé à l’isolement, c’était non seulement naïf, mais lâche », avait-il courageusement dénoncé. Début février, il avait appelé les Russes, toujours avec beaucoup de courage, à ne pas voter pour l’occupant du Kremlin.

Il avait déjà échappé à une tentative d’empoisonnement en août 2020 et avait été soigné en Allemagne. Comme un autre dissident russe mais aussi britannique par sa mère, Kara-Murza, condamné à 25 ans de colonie pénitentiaire, Navalny avait choisi de rentrer en Russie où il avait immédiatement été arrêté, emprisonné et condamné pour de fausses accusations. On lui reprochait des faits de « détournement et corruption » (actes d’accusation souvent utilisés contre les dissidents du temps de l’URSS). En réalité, Navalny était depuis toujours un critique et un opposant infatigable de Poutine. Il avait rendu public un film sur le palais de Poutine au bord de la mer Noire dont la construction a coûté plus d’un milliard de dollars. Il avait aussi dévoilé une liste de 35 oligarques russes très proches de Poutine, sa bande qui tient l’économie et dont les fortunes se trouvent à l’étranger.

Les crimes et les trahisons de Poutine sont innombrables. Depuis deux ans, il bombarde et détruit les villes et les villages ukrainiens. Il ne recule devant rien. A nous de résister et d’essayer de tout faire pour que ce régime criminel s’écroule une fois pour toute.

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4 commentaires

BARBARAY 17 février 2024 - 8:32

Encore un qui s’est sacrifié au nom d’une idéologie et au nom des autres (que nous sommes) et nous l’en remercions sincèrement sans s’oublier sa femme qui vit cette épreuve loin de lui.
Il est temps d’effectuer un grand changement en profondeur, même si cela fait mal et de cesser de laisser le pouvoir à une poignée d’individus qui n’ont d’intérêt que le leur.

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Bruno GERMAIN 19 février 2024 - 5:54

POUTINE ça rime évidemment avec CRIME ! Dans la lignée des « GRANDS » :
Bien-sûr, son modèle irremplaçable, STALINE ! Mais aussi nos bienfaiteurs de l’humanité, Adolf HITLER, MAO, CASTRO, et n’oublions pas l’iranien, le charmant guide de la révolution Ebrahim RAÏSSI dans sa défroque.
L’illustre club des bouchers !

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Jean-Claude BOUTE 25 février 2024 - 9:33

Observons qu’en France n’importe quel criminel a droit à la présomption d’innocence. Et puis dans cette affaire il faut considérer LE MOBILE. Il faut, surtout, raison garder même pour un Zelenscôlatre.
En tout état de cause, ce n’est pas par des injures ad hominen (comme Biden) que l’on trouvera une solution à ce conflit.

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Nicolas Lecaussin 25 février 2024 - 9:08

C’est un dictateur criminel, pas besoin de débattre beaucoup…
NL

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