Dimanche 4 septembre, le Chili a voté, et a refusé la Constitution souhaitée par le président marxiste récemment élu, Gabriel Boric. Environ 61,86% des Chiliens ont dit non à un texte que nous avions décrit au mois de juillet dernier comme « dévastateur » et qui « transformerait le Chili en un État marxiste ». Ce texte comprenait, entre autres, des nationalisations, la mise en place d’un fort État-providence et de fortes réglementations, le tout mélangé à de l’idéologie « wokiste et progressiste ».
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a tweeté dimanche soir : « Se coucher avec l’espoir de se lever en apprenant que le peuple chilien a massivement voté ». En effet, 85,81% des Chiliens se sont déplacés aux urnes pour refuser ce projet socialiste qui aurait détruit le pays. C’est bien plus que pour le deuxième tour de la présidentielle de 2021 (55,64%) ou l’élection en mai 2021 de l’Assemblée constituante – majoritairement de gauche – à l’origine de cette Constitution (43,43%). La légitimité du résultat de ce référendum ne peut donc être remise en question.
Gabriel Boric, élu au 2e tour de la présidentielle en décembre 2021 avec 56% des voix – face à un candidat d’extrême droite, admirateur de Pinochet – navigue aujourd’hui en eaux troubles. Dans un récent sondage, seulement 39% des Chiliens approuvent son action. Quoi de plus normal au moment où l’économie s’effondre et où la violence et l’insécurité explosent ?
Ce rejet massif avec une très forte participation démontre que les Chiliens restent attachés au libéralisme qui lui a permis d’être le pays le plus développé de toute l’Amérique latine. Le président Boric veut poursuivre son projet de nouvelle Constitution, mais il va devoir composer avec les autres partis, et notamment la droite qui est en position de force et maintenant majoritaire dans l’opinion. Le peuple chilien ne veut pas que son pays devienne un nouveau Venezuela.
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Vive le Chili !!! Tant pis pour la France qui n’a toujours rien compris, surtout avec un névrosé sexuellement abusé pendant sa jeunesse qui nous sert de Président de pacotille.