Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Le CESE exclut les parents de son enquête sur l’éducation sexuelle des enfants

Le CESE exclut les parents de son enquête sur l’éducation sexuelle des enfants

par
984 vues

La Délégation des droits des femmes et à l’égalité du Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de se saisir du sujet de l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Elle veut recenser les principaux freins à la mise en œuvre de cette éducation, et formuler des préconisations afin d’en améliorer la mise en œuvre et la réception.

Pour ce faire, le CESE a choisi de « déployer un dispositif ambitieux, permettant de recueillir la parole des citoyennes et citoyens », avec des questionnaires en ligne qui étaient accessibles jusqu’au 3 décembre 2023.

Organiser une consultation citoyenne, c’est une chose. Encore faut-il qu’elle permette à chacun de s’exprimer. Ce n’est pas le cas ici. En effet, seuls les jeunes et les professionnels (sans que le terme de « professionnel » soit défini) pouvaient répondre au questionnaire.

Si vous êtes parent et pensez avoir votre mot à dire sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle de vos enfants, vous n’aviez qu’à passer votre chemin. Votre avis n’intéresse pas le CESE !

Il reste peut-être une occasion de vous exprimer à travers une organisation. Les associations, collectifs, syndicats, etc. sont, en effet, invités à déposer une contribution jusqu’au 19 janvier 2024.

Le général de Gaulle voulait supprimer cette institution. Depuis lors, le CESE n’a fait que démontrer qu’il était partial et coûteux, tout juste bon à organiser des consultations citoyennes ou des grands débats inutiles.

Peut-être serait-il temps de ressortir la proposition gaulliste du placard où le « non » au référendum de 1969 l’a enfermée ?

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

5 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 6 décembre 2023 - 7:09

Entendons la démarche du CESE, excluons les fonctionnaires du droit de vote !

Répondre
Roven 6 décembre 2023 - 8:54

Ça existe encore ce machin qui sert de prétexte à de pseudo consultations ou études pour fournir des revenus à certains assistés de la République, voire un alibi de consultation prétendument démocratique à notre gouverneur général, alors que le CESE ne représente personne ? Encore un boulet étatique inutilement coûteux !
Bon sang, ce gouvernement de gestionnaires à vue n’a aucun courage politique, il est largement temps de supprimer le CESE !

Répondre
ORILOU 6 décembre 2023 - 12:30

Tout savoir sur le zizi ! Si on en croit les informations, un certain pourcentage de jeunes s’adonne à la pornographie sans que l’état soit capable d’y remédier. Les cours diffusés dans nos écoles serviraient-ils à éveiller la curiosité des élèves ?
En même temps, bien qu’usant leurs fonds plus longtemps sur les bancs d’écoles , bon nombre de jeunes ne savent plus vraiment lire, écrire et compter ! Cherchez l’erreur ? Le rôle de l’école consiste à d TRANSMETTRE LES SAVOIRS, une tâche dont elle ne semble plus à même de s’acquitter si on en juge par son classement.
Bon nombre de parents se sentent dépossédés de leurs enfants. On ne leur laisse même plus le droit d’éduquer leurs enfants comme ils l’entendent.
Piste pour réduire le nombre de fonctionnaires supprimons ce coûteux machin dont l’inutilité est avérée.

Répondre
CLEMENT 6 décembre 2023 - 4:24

BRAVO ET MERCI ! Vous êtes les seuls à en parler !!!

Répondre
JEAN LUC rv 6 décembre 2023 - 11:55

A quoi sert le CESE ? A rien. De quoi se mêle-t-il ? L’éducation sexuelle n’est pas l’affaire de l’école. Quand est-ce que ce très inutile machin va être dissout ?

Répondre