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Le cannabis est beaucoup plus dangereux pour la santé qu’on ne le dit

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Nous l’avons déjà dit : la légalisation partielle ou totale de certaines drogues considérées comme douces n’a pas vraiment eu les effets escomptés. Les trafiquants et les vendeurs se sont adaptés et proposent aux acheteurs toxicomanes d’autres produits de plus en plus durs, comme le fentanyl, un analgésique opioïde jusqu’à 50 fois plus puissant que l’héroïne. Aux Etats-Unis, les cas d’overdose ont explosé, ainsi que le nombre de décès : 52 404 en 2015 et 106 699 en 2021. Pour lutter contre ce fléau, l’administration Biden envisage d’assouplir la législation sur les drogues douces. Une mesure qui a déjà échoué et qui est de surcroît très contestée par la science. De plus en plus d’études médicales montrent clairement que la consommation du cannabis a des effets catastrophiques et irrémédiables sur la santé mentale. Les chercheurs et les médecins signalent un nombre croissant de jeunes présentant des réactions psychotiques liées à la consommation du cannabis. Près d’un utilisateur sur cinq a signalé des hallucinations ou des visions, plus de la moitié disent avoir souffert de paranoïa après avoir consommé de la drogue. Plus la consommation est régulière, plus le risque de troubles est élevé.

Il est vrai que l’herbe ne provoque pas de mort subite. Mais ses effets dans le temps pourraient se révéler très insidieux, aussi graves que ceux d’autres drogues apparemment plus violentes, et préjudiciables aussi à la santé publique et à la société. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, intitulée « Cannabis-Related Disorders and Toxic Effect », détaille les risques liés à la consommation du cannabis, notamment les maladies mentales et les difficultés cognitives. Le THC – l’ingrédient psychoactif du cannabis qui procure un effet euphorique – attaque les récepteurs du cerveau, du cœur, des poumons et du système immunitaire. Ces récepteurs sont situés dans des régions neuronales impliquées dans la mémoire, la coordination motrice, la prise de décision et la maîtrise de soi. Ainsi, la drogue altère temporairement le jugement et la mémoire chez les consommateurs occasionnels, et sa consommation régulière est associée à des problèmes cognitifs à long terme ainsi qu’à la dépression, à l’anxiété et à la psychose. Plus grave encore est que le cannabis contient aujourd’hui quatre fois plus de THC que dans les années 1990, et certains produits sont désormais plus de 20 fois plus puissants. D’autres études ont également établi un lien entre la consommation fréquente de cannabis et un risque accru d’insuffisance cardiaque, de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral ainsi que des effets sur le fœtus chez les femmes enceintes. Difficile de soutenir encore qu’il existe des drogues « douces » qui ne seraient pas dangereuses…

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7 commentaires

breizh 3 février 2024 - 11:08 am

le cannabis n’est pas une drogue douce, c’est une drogue lente !

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Jacques Baudouin 3 février 2024 - 6:57 pm

On commence avec le cannabis et on poursuit par des drogues dures. Combien de jeunes hollandais on fait ce chemin ? Le pire, ce sont leurs enfants qui ont plein de troubles psycho et qui doivent être suivis par la médecine. Tout cela coûte très cher à la société ! Je ne reparlerai pas du cas Palmade !!! Qui paie pour les victimes et pour son suivi médical ? Encore et toujours la société ! Les bobos drogués devraient payer et non ceux qui bossent et qui sont sains de corps et d’esprit.

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danielle bedenne 11 février 2024 - 3:24 pm

tout à fait d’accord avec vous

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Mathieu Réau 4 février 2024 - 5:41 pm

Battons aussi en brèche l’autre principal argument pour la dépénalisation/légalisation des drogues que serait la faillite des politiques de lutte contre les trafics en citant l’exemple Néerlandais.
Les Pays-Bas, pionniers de la dépénalisation du cannabis en Europe, sont aujourd’hui au bord de devenir un véritable narco-État dans lequel des juges sont mis sous protection policière et où la princesse héritière ne peut plus librement aller à l’université comme elle le faisait jusqu’alors de peur que des Cartels tout puissants ne s’en prennent à elle pour faire pression sur le pouvoir.
Même sur le plan politique, la légalisation si chère à certains n’apporte aucun bénéfice. Alors traitons ceux qui nous parlent encore de solution en évoquant cette idée pour ce qu’ils sont : des imbéciles idéologues. Et probablement consommateurs eux-mêmes, donc acteurs du problème qu’ils prétendent vouloir résoudre.

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Farid 5 février 2024 - 10:37 am

Eh oui! Air Cocaine, c’était pour qui à votre avis ?

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nemouk 4 février 2024 - 7:48 pm

Et ne croyez pas que le CBD n’est qu’un relaxant… Il contient quand même du THC et il est interdit de conduire après en avoir absorbé.
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000047738124?fonds=JURI&page=1&pageSize=10&query=CBD&searchField=ALL&searchType=ALL&tab_selection=all&typePagination=DEFAULT

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R 8 février 2024 - 12:20 am

Tient donc ? Aux Pays-Bas ? pourtant le pays où ils en consomment le moins, je pense que c’est un problème d’éducation car les Français sont aussi champions en anti-dépresseurs, ça existe depuis des millénaires, à l’époque on se prenait moins la tête sur la liberté de chacun et peu de mort comparé à l’alcool, alors dire que cela n’apporte aucun bénéfice et bienfaits pas d’accord, si mes souvenirs sont bons la culture réduire 25% du CO2 ? il fait un très bon tissu et me semble que pendant la covid, les consommateurs étaient mieux protégés que les autres, également excellent pour le glaucome, les épileptiques etc … je pense qu’on nous cache bcp de choses et si vraiment l’Etat voulait sauver son peuple, il aurait retroussé ses manches pour la commercialiser proprement au lieu de les laisser s’empoisonner ! Ou alors ils ont peur des guerilleros ? ; P

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