Le gouvernement a donc instauré une nouvelle méthode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), qui sert de base au versement de l’allocation-chômage. Jusqu’à 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l’année suivant l’entrée en vigueur de la réforme, soit entre le 1er octobre 2021 et 2022, toucheront une allocation mensuelle plus faible de 17% en moyenne par rapport aux règles actuelles. En revanche, l’indemnisation sera plus longue : quatorze mois en moyenne contre onze auparavant.
L’IREF a critiqué plusieurs fois la réforme de l’assurance chômage proposée par M. Macron dès 2017. Le système qu’on a mis en place est encore plus étatisé qu’avant et fait de l’assurance chômage une aide sociale. Sans un véritable contrôle, les chômeurs n’auront pas une réelle motivation pour reprendre un travail. De même, les salariés devraient pouvoir cotiser à un organisme assurantiel de leur choix, pour les risques qu’ils souhaitent. Or, dans le système actuel, plus un haut revenu paiera de cotisations, moins il recevra d’indemnités en cas de chômage. Payer plus pour obtenir moins… Les cadres vont donc cotiser (une fois encore) pour les autres. Là où il aurait fallu garantir un système assuranciel, on a mis en place un système redistributif.
2 commentaires
La seule vraie réforme de l’assurance chômage c’est la responsabilité et la liberté de s’assurer
Bonjour, je lis régulièrement vos articles que je trouve très pertinent mais une chose me dérange. Lorsque vous écrivez « la réforme proposée par Macron », j’ai appris à l’école que lorsque que l’ont parle d’une personne, il faut dire Mr ou Mme ou indiquer son prénom, comme vous l’avez fait en signant votre article.
Bien cordialement.
Christian Di Giuseppe
La seule vraie réforme de l’assurance chômage c’est la responsabilité et la liberté de s’assurer
Vous avez raison ! Il faut rajouter M. (pas Mr qui est anglais…)
Merci à vous.
Nicolas Lecaussin