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C’est la rentrée ! L’IREF toujours vent debout contre les totalitarismes !

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La liste commence à être longue. Grâce à l’Etat, aux gendarmes Verts, aux féministes, à une brochette de politiques qui ne se sentent plus – et surtout qui ne sentent plus ceux qu’ils sont censés représenter – nous sommes pris en charge de l’enfance à l’âge mûr. Grâce à vous, l’IREF va se mobiliser encore plus lors de cette rentrée dangereuse.

Ils interviennent sur tout, nos destinations de vacances, le choix de nos jobs, l’énergie dont nous avons besoin, bientôt ce sera la couleur du papier toilette. Ils nous disent qu’on ne doit pas boire plus d’un demi verre de vin et encore pas tous les jours, qu’on doit bien regarder les étiquettes et le nutriscore et ne rien acheter  qui ne soit pas pas bio. Chacun aura bientôt son appli perso qui lui indiquera chaque jour, heure par heure, comment il doit s’habiller, se déplacer, se nourrir, ce qu’il doit acheter et ne pas acheter, en quelle quantité.

Tout cela parce qu’il faut « sauver la planète » !

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il gèle ou que le thermomètre dépasse, 40°, on doit lutter contre le réchauffement climatique. Il fallait pendant la crise sanitaire booster nos entreprises, il faut maintenant les freiner, elles consomment trop d’énergie. Les particuliers aussi : on est en train de leur concocter des grilles tarifaires pour l’eau, le gaz, l’électricité, selon l’heure, la région voire le village, l’isolation de la maison, le type d’appareil, la météo, la phase de la lune. Il faudra bien une formation de polytechnicien en trois jours pour s’en débrouiller. Et l’Etat continue imperturbablement à taxer, imposer, redistribuer contre vents et marées. En toile de fond, de plus en plus épaisse, une idéologie hargneuse, et démagogique se répand, au risque de mithridatiser les mentalités. Elle est parfois inquiétante et cocasse à la fois. On en a eu la preuve ces jours-ci : cuire et manger une côte de bœuf devient un acte de « mâle dominant », un « symbole de virilité » ou, comme l’affirme Clémentine Autain, « il existe une différence des sexes dans la façon dont nous consommons de la viande ». Cela devrait faire rigoler si ce n’était qu’une exception. Mais ce qui est visé là ce n’est pas seulement le mâle mais aussi l’homme en général et le système dans lequel nous vivons.

Les coupables du grand désordre sont la société capitaliste et l’homme. Ce sont eux qui détruisent la planète, soumettent les femmes, humilient les minorités. Les Etats totalitaires du XXe siècle ne disaient pas autre chose. Pour les mondes communiste et nazi, la démocratie capitaliste était l’ennemi à abattre. C’est une société décadente qui avilit l’être humain, qui le réduit à un travailleur exploité par les patrons. Parce qu’un travailleur est forcément un être humain exploité par les patrons. N’est-ce pas ce que proclament les NUPES, les écologistes, une grande partie de la gauche et de la droite extrême aujourd’hui ? « On ne vient pas au monde seulement pour travailler, cotiser, produire, consommer. Vivre dignement, c’est refuser une vie confisquée par une société productiviste. Ce sera ma boussole ! » nous informe le député NUPES Sebastien Peytavie. Le productivisme, selon le dictionnaire, c’est la « tendance à rechercher systématiquement l’amélioration ou l’accroissement de la productivité ». Etre productif, c’est fournir quelque chose de rentable, c’est le fonctionnement de l’économie de marché. Et ces gens qui disent ces stupidités font les lois…

Ils nous promettent le paradis sur terre comme le totalitarisme communiste

Jean-Luc Mélenchon, lui, le politique qui se retire tout en voulant continuer à diriger, aspire à transformer notre monde mais à sa manière. Il ne veut pas seulement « rompre la chaîne du capitalisme », mais aussi « nationaliser le temps, matière première invisible ». En ce qui concerne le capitalisme, il n’est sûrement pas parfait mais personne n’a jamais rien trouvé qui marche mieux que ce « système pourri, quoi ! », comme disent les adolescents attardés. Pour le temps « matière première invisible »… on doute que Jean-Luc Mélenchon soit un nouvel Einstein, malgré sa réputation de grande intelligence.

Comme les totalitaires communistes, ces illusionnistes nous promettent le paradis sur terre, un paradis qu’ils auraient façonné pile parfait pour nous. Ce n’est pas un hasard s’ils admirent la Chine de Xi Jinping ou la Russie de Poutine. Ils sont anticapitalistes, antilibéraux et – évidemment – antiaméricains. Ils ne voient pas, ils ne veulent pas voir, l’islamisme qui nous menace, ni les banlieues qui brûlent, ni la haine de la France qu’exprime une partie de la population. Ils refusent d’admettre que les entreprises, tout comme un grand nombre de Français, souffrent du poids de l’Etat dont l’emprise les exaspère de plus en plus.

L’IREF ne vous promet pas le paradis sur terre mais le combat pour les libertés

Ce sont donc tous ces délires, que nous considérons comme totalitaires, que l’IREF va continuer à dénoncer preuves à l’appui, dans sa Lettre quotidienne et ses articles, au travers de ses enquêtes et de ses études. Nous serons, comme d’habitude depuis des années, à l’affût des indigences économiques et des aveuglements politiques en tous genres. Cette rentrée s’annonce dangereuse et passionnante. Rester vigilants ne suffit plus, nous devons être encore plus combatifs. Notre petite équipe est prête. L’IREF ne vous promet pas le paradis sur terre, mais au moins la vérité. Il se bat pour un monde libre, pour réformer la France. Il se bat pour démontrer aux politiques que le temps presse, qu’un Etat de droit cantonné à ses missions régaliennes est le seul moyen d’améliorer la vie des Français et de redorer le blason bien terni du corps dirigeant, qu’une économie libéralisée dans une société libre et responsable sont seules capables de remettre le pays en bon ordre et de le redynamiser. C’est une mission, et avec vous, elle n’est pas impossible.

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12 commentaires

Almaviva 1 septembre 2022 - 7:33

Faire admettre aux français que l’état est trop omniprésent est extrêmement difficile, tous les médias (ou presque) les syndicats, la majorité des associations sont vent debout contre le libéralisme ! Nous sommes, en fait, gangréner par le gauchisme, même l’Italie raisonne mieux que nous !!

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Astérix 1 septembre 2022 - 8:05

Lorsque vous avez 75 % des français qui sont socialos communistes, je pense que les carottes sont cuites pour notre Pays !

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Carlier 1 septembre 2022 - 8:15

Très bonne synthèse. Vous avez mon support. Continuez!

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Bouiller 1 septembre 2022 - 9:31

on pensait que l’idéologie communiste aurait disparu avec l’effondrement des empires communistes en 1991 et que les individus ( avertis) auraient appris la leçon:il n’en est rien et prend diverses formes ( écologie avec les  » pastèques dans l ère du temps »:rouge intérieur et vert extérieur,Melenchonistes anti capitalistes,et même le front national qui propose un Etatisme digne de l’ex URSS… )

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jean kircher 1 septembre 2022 - 9:45

Bravo! De tout coeur avec vous!
Ensemble nous sommes plus fort…..

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Nicolas Lecaussin 1 septembre 2022 - 9:57

Merci de nous lire et de nous soutenir !

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Dudufe 1 septembre 2022 - 11:14

Oh que tout cela est bien dit ! Continuez, continuez .

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Nicolas Lecaussin 1 septembre 2022 - 2:26

Merci à vous !

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Picot 1 septembre 2022 - 11:18

Et bien vous voyez Mr Lecaussin, il y a plusieurs façons d’être totalitaire : à la Roumaine ou à la Française. Cette dernière semble beaucoup plus douce mais le résultat sera le même : vous vous soumettez ou vous n’existez plus.

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Nicolas Lecaussin 1 septembre 2022 - 2:26

On s’y oppose !

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Obeguyx 2 septembre 2022 - 2:46

J’aime quand vous « opérez » dans ce registre. Votre article est remarquable et je le prends dans son ensemble sans vous titiller sur des détails. Merci, Nicolas, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous. Mais l’important est plus le « fond » que la « forme ». Merci.

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Nicolas Lecaussin 4 septembre 2022 - 5:19

Merci à vous !

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