La République islamique d’Iran a annoncé refuser de participer à des négociations directes avec les États-Unis à propos de la question nucléaire. Depuis la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien décidée par Donald Trump en 2018, l’Iran, qui d’ailleurs ne respectait pas l’accord, est sous la pression d’un lourd embargo.
Joe Biden avait promis de s’éloigner de cette stratégie et de privilégier les discussions avec l’Iran pour lui faire abandonner son programme de développement nucléaire militaire. Cependant les dirigeants iraniens refusent catégoriquement de reprendre ces discussions sans une levée des sanctions, ce que Joe Biden ne peut accepter et qui le place dans une impasse. De plus, le gouvernement iranien a décidé de restreindre davantage l’accès des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique montrant qu’il ne partage pas la volonté d’apaisement américaine.
Les frappes américaines en Syrie la semaine dernière suffiront-elles à faire changer d’avis les mollahs ? Rien n’est moins sûr. En attendant, le programme nucléaire iranien continue d’avancer… jusqu’au jour où il sera trop tard.