Les inquiétudes de Jacques Attali nous rassurent. Dans une chronique des Echos du 20/21 décembre, il s’inquiète de la remise en cause des politiques de discrimination positive et de l’abandon par de plus en plus de grandes entreprises américaines ( Walmart, Ford, Harley Davidson, Deer, Boeing, Black et Decker..) de leur politique « diversité et inclusion ».
« Plus généralement, observe Attali, se développe une attaque très violente et globale contre ce que ces mouvements nomment le « capitalisme woke », ou « capitalisme de gauche », qui incarne, selon eux, une trahison des valeurs fondamentales des Etats Unis et des principes de sa Constitution ».
Il s’insurge contre le fait qu’un des principaux conseillers de Donald Trump, Stephen Miller, ait « entrepris, avec son groupe America First Legal Group, une campagne virulente contre toute entreprise ou institution donnant une priorité aux femmes ou aux non-blancs, soutenant qu’une entreprise n’a pas d’autre mission que de générer un profit maximal pour ses actionnaires ».
Pour notre part, nous nous réjouissons au contraire que les Etats-Unis conservent leur pragmatisme et se rebellent désormais contre les politiques woke qui sont, pour la plupart d’entre elles, contre nature.
Nous souhaitons que l’Europe renonce rapidement à son tour à ces politiques d’inclusion, non seulement parce qu’elles sont coûteuses, comme le reconnaît Attali, mais plus encore parce qu’elles sont aussi injustes qu’inefficaces. En produisant toujours de meilleurs produits à des prix concurrentiels, les entreprises prospèrent à la mesure de la satisfaction de leurs clients et en embauchant. Pour ce faire elles doivent choisir les salariés les plus capables pour chaque poste, indépendamment de leur genre, de leur religion ou de leur couleur de peau. Elles n’ont pas besoin d’injonctions légales ou réglementaires pour ça.
10 commentaires
Il n’y a que les gugusses de gauche pour s’imaginer qu’un employeur préfère choisir un “vilain homme blanc” cher plutôt qu’un “gentil diversitaire” par cher ! Tous les employeurs cherchent naturellement l’optimisation, et le marché opère donc la meilleure “balance” coût/rapport. Déjà en son temps, Milton Friedman avait montré l’inanité des prétendues études sur la discrimination à l’embauche. Tout au plus, un employeur discriminant s’auto-sanctionne avec de moins bons résultats. Et puis philosophiquement, quant au for intérieur de chacun, nul n’est obligé de se justifier de ses choix du moment qu’il les assume (va-t-on un jour contraindre les relations amoureuses à s’établir selon des critères définis par le Soviet Suprême de Davos ?). On est libre de choisir ses partenaires de travail comme ses partenaires amoureux.
Ces mesures sont clairement injustes sexistes et racistes,
en admettant qu’elles tentent de régler un vrai problème qui serait un racisme et un sexisme qui serait l’unique cause des disparités vues comme révélatrices, elles seraient tolérables, si il existait un point où il serait possible de les supprimer et en revenir à la liberté..
J’ai bien peur que ce genre de mesures CAUSENT des préjugés sur ceux qu’elles sont supposés protéger..
quand vous faite sun loi pour favoriser le travail des vieux, ça ne change en RIEN l’idée que les vieux sont moins “performants..
ces mesures sont contre productives…
on a rien fait de mieux que l’égalité devant la loi..pour garantir l’égalité institutionnelle..
La vocation d’une entreprise n’est pas de faire de l’assistanat.Tous ces donneurs de leçons n’y on jamais mis les pieds,ne parlent jamais des sommes colossales versées aux comités d’entreprises.
Ah cette politique d’inclusion ! Pas une pub maintenant sans rencontrer un noir. Il n’y a ,bien sûr, aucune raison de les exclure mais aucune raison,non plus, de les faire participer systématiquement !
Attali aura diffusé toute sa vie le poison socital qui nous conduit à la situation catastrophique face à laquelle nous sommes confrontés
Je plaide coupable : J’ai toujours privilégié, lors des embauches, les compétents aux incompétents !
Il est heureux que les États-Unis retrouvent leur pragmatisme, et non pas le conservent, parce qu’ils l’ont perdu depuis un bon moment. Et je demande encore à voir en ce qui me concerne, car, au mieux, le chant du cygne du wokisme ne se fera pas sans un bon paquet de vaisselle brisée sur le dos d’une population consternée. À l’échelle du monde, occidental à tout le moins.
Par ailleurs, si vous souhaitez faire échouer cette idéologie en Europe, monsieur Delsol, cessez dès à présent de remplacer dans votre expression le mot “sexe” qui désigne le caractère distinctif mâle ou femelle des représentants d’une espèce sexuée (telle la nôtre) par le mot “genre” qui, employé dans ce sens, n’existe tout simplement pas (“genre” existe soit en grammaire, soit en taxonomie ; nulle part en physiologie) : c’est une pure construction des progressistes pour mieux faire avaler la pilule amère et nocive de la “non-binarité” et de la “fluidité sexuelle” pour laquelle ils se battent bec et ongles. À parler comme ceux qui veulent nous détruire sans même y réfléchir, vous avez déjà perdu.
Attali est pour moi une boussole inversée. Ses chroniques, notamment dans Les Echos, sont le plus souvent de minables paragraphes de verbiage autosatisfait.
Je me réjouis le plus souvent de ce qui désole ce clown triste.
Bonne année 2025 et que vivent les idées libérales !
Attali est mal placé pour donner des leçons vu la catastrophe qu’il a provoqué en France avec ses imbécilités gauchistes. Cette dernière en date étant la pire!
Le pire est à venir: par la Proposition 213 et la loi n° 2011-94 du 25 janvier 2011 portant réforme de la représentation devant les cours d’appel, Mr Jacques ATTALI a remplacé 444 avoués par 76.274 avocats, tous assurés par la Compagnie MMA. En 2024, a été lancé un appel d’offres auprès de 10 assureurs: 8 abstentions, 2 résignations. En 2025, la prime d’assurance est majorée de moitié. À suivre.