Mercredi 5 avril 2023, le Parlement a examiné une proposition de loi « visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique » pour une entrée en vigueur dès l’été 2023. Défendue par le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, cette loi impose un index d’égalité hommes-femmes dans les administrations, lequel est lui-même inspiré de l’index Pénicaud qui s’applique dans le secteur privé depuis 2019. En pratique, les administrations devront publier chaque année des informations liées à la répartition des postes de direction entre hommes et femmes – l’objectif étant d’atteindre la parité d’ici la fin du quinquennat – ainsi qu’aux écarts de rémunération. Faute de quoi, une pénalité financière qui « ne peut excéder 1 % de la rémunération brute annuelle globale de l’ensemble des personnels » sera prononcée à l’égard de l’employeur.
Portée par les sénateurs centristes Annick Billon et Dominique Vérien, la proposition de loi comporte deux motivations principales. Premièrement, poursuivre la politique du virtue signaling au sein des administrations publiques, alors même que l’arnaque féministe des inégalités salariales a été maintes fois mise au jour. Deuxièmement, améliorer l’attractivité de la fonction publique qui n’intéresse plus personne – les jeunes en particulier. Chose peu étonnante au vu de la baisse progressive des critères de sélection, des niveaux de rémunération plus faibles par rapport au secteur privé, ainsi qu’aux perspectives d’évolution.
Il y a peu de chances que les quotas de femmes dans les postes de direction et la recherche absolue de l’égalité salariale règlent les difficultés inhérentes à la fonction publique, qui se matérialisent notamment par la chute du nombre de candidats de 65 % entre 1997 et 2018 (passant de 650 000 à 228 000). Au contraire, les quotas irréalistes renforcent le mythe selon lequel les femmes sont victimes d’une oppression systémique.
Pire : L’idée d’une amende sur les administrations est d’autant plus absurde que les sanctions financières, payées par les administrations, reviendront à… l’administration !
2 commentaires
La preuve s’il le faut encore que tous ces parlementaires sont tous aussi méprisables que Macron.
Comme déjà dit l’idiotie Républicaine est sans limites c’est l’ADN des cons. D’ailleurs, prenez simplement les cv de la majorité des politiques nationaux ou locaux. Il n’y a plus de honte à ne pas aller voter au regard de tout ce ramassis de médiocres.
Seul remède, supprimer la fonction publique en privatisant tout, sauf pour les fonctions régaliennes de l’état ! interdire aux fonctionnaires de se présenter à l’assemblée, au sénat, et dans les collectivités territoriales et locales.
Pour aboutir il faut remercier tous les crétins qui nous gouvernent !