Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Gabriel Zucman ou les délires d’un économiste d’extrême gauche

Gabriel Zucman ou les délires d’un économiste d’extrême gauche

par
30 vues

La France est le pays des fromages et… des économistes d’extrême gauche. Invité par François Ruffin à l’Assemblée le 5 février, Gabriel Zucman a multiplié les énormités.

Le député vert-rouge François Ruffin avait concocté une réunion au Palais-Bourbon le 5 février sur le sujet « Peut-on encore réinsérer les riches ? ». A ceux qui répondraient à cette question en se référant à une baisse des impôts, disons-leur tout de suite qu’ils auraient tort. François Ruffin a donné lui-même la bonne réponse : « On sauvera les riches par la démocratie et par l’impôt » (« sauver » n’est donc en fait qu’un paravent puisqu’il s’agirait d’une disparition…).

L’invité phare de cette réunion était Gabriel Zucman (tout de noir vêtu), économiste d’extrême gauche très apprécié de nombreux médias français, ceci expliquant cela. Nous rappellerons que cet économiste, non agrégé d’ailleurs, est un normalien qui a fait sa thèse sous la direction du communiste Thomas Piketty. Il s’est fait connaître par la « taxe Zucman » à la suite d’un rapport rendu au G20, à savoir l’imposition plancher de 2 % sur le patrimoine des plus riches au plan mondial.

A vrai dire, nous avons hésité sur le titre à donner à cette pendule tant Gabriel Zucman a dit des bêtises aussi grosses que lui. En voici un florilège :

  • « La France est un paradis fiscal pour milliardaires ». « On a tous des idées différentes sur le degré de progressivité » des impôts, première manifestation du caractère arbitraire de sa pensée. Il s’est étouffé devant le fait que les milliardaires ne payaient que 25 % d’impôts quand « tout le monde » en payait 50 % (mais alors pourquoi ne pas abaisser le taux de manière proportionnelle à 25 % pour tout le monde ?…).
  • « Si vous êtes devenu riche en France, c’est un peu grâce à l’école, aux services publics ». Cependant, un « riche » n’est pas forcément passé par l’école publique et même si c’est le cas, sa famille a dû payer des services publics aussi abondants que défectueux sans disposer d’une liberté de choix. Gabriel Zucman a poursuivi en considérant que si les riches partaient dans un paradis fiscal, la France devrait « continuer à les taxer, peut-être pas toute une vie, mais 5 ans, 10 ans ». Seconde manifestation d’arbitraire.
  • « Il faut organiser la mondialisation pour la rendre compatible avec la justice économique, climatique ». Pour ce faire, il faut instaurer la « taxe Zucman » de 2 % qui rapporterait à notre pays 20 milliards d’euros. Evidemment, il n’est pas venu à l’esprit de notre économiste que la matière fiscale, si tant est qu’elle existe la première année à cette hauteur, s’évanouirait à partir de la seconde…
  • « La question fiscale est la question démocratique par excellence ». Traduction : la majorité numérique écrase fiscalement les minorités.
  • Devant la contre-offensive « oligarchique » des Milei, Trump et autres Musk, « il faut mettre en Å“uvre un protectionnisme anti-oligarchique ». C’est là où Gabriel Zucman s’est surpassé : « Il faut conditionner l’accès aux marchés français et européen au fait d’avoir payé un minimum d’impôt, au fait que Musk paye un impôt de 2 % minimum sur sa fortune. Ca, c’est très puissant », a-t-il conclu. Autrement dit, vous ne pourriez plus commercer, vous ne pourriez plus exporter, si vous ne démontriez pas avoir préalablement payé au minimum la « taxe Zucman » ou son équivalent !

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire