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En juillet, le nombre d’entreprises défaillantes sur un an a franchi les 63 000 (+25,2% par rapport à juillet 2023)

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Entre août 2023 et juillet 2024, 63 095 entreprises ont déclaré avoir déposé le bilan ou être en faillite dans notre pays. Soit une hausse de 25,2% du nombre d’entreprises défaillantes par rapport à juillet de l’an dernier. Par comparaison, comme l’indique un article du Figaro, la moyenne du nombre de défaillances d’entreprises cumulées sur un an était de 59 342 au cours de la décennie qui a précédé la survenue du Covid (2010-2019). Une situation qui touche particulièrement aujourd’hui de nombreux pans de l’économie, comme la construction, l’hôtellerie-restauration, l’immobilier ou encore les artisans-commerçants.

En France, l’inflation est certes passée sous la barre des 2% en août de cette année. Mais

L’Hexagone pâtit toujours d’une croissance atone (le PIB n’a crû que de 0,2% au deuxième trimestre de cette année) et d’un marché de l’emploi en difficulté, ce à quoi il faut ajouter la montée de l’extrême gauche lors des dernières législatives, qui risque d’assombrir encore un peu plus le tableau économique du pays… Le Nouveau Front populaire (NFP) menaçant de taxer plus encore les « riches » (ce qui risque fort d’achever de les dissuader de rester en France…), nombre d’entrepreneurs redoutent d’avoir à porter la charge de possibles hausses d’impôts.

Choc inflationniste, remboursement de la dette Covid, taxation et règlementations à n’en plus finir, promesses de simplification qui ne semblent jamais advenir… Si les entreprises françaises sont depuis longtemps mises à rude épreuve, elles le sont plus encore dans le contexte actuel. Et quand on sait que les entreprises ont avant tout besoin de stabilité et de visibilité sur le long terme pour pouvoir investir, innover, embaucher et se développer, on reste d’autant plus sidéré par la prise de risque inconsidérée du chef de l’État décidant en juin dernier contre toute attente de dissoudre l’Assemblée… Il faudrait obliger nos gouvernants à prêter eux aussi le serment d’Hippocrate : Primum non nocere – « en premier, ne pas nuire »…. Cela contribuerait peut-être à brider quelque peu leur insatiable zèle interventionniste, souvent dangereusement vecteur de déstabilisation de la vie économique et sociale.

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