Vous avez aimé le président « libéral », vous apprécierez le candidat « très libéral ». En campagne pour le second tour depuis dimanche soir, Emmanuel Macron jette quelques propositions à la volée pour remplir son programme, assez vide pour le moment. De nouvelles idées ont germé dans la tête du président-candidat pour séduire les électeurs de gauche. Il veut conditionner la rémunération des dirigeants des grandes entreprises au respect des objectifs environnementaux, sociaux et sociétaux ou critères RSE et plafonner les salaires des grands patrons. En d’autres termes, les patrons verraient leurs rémunérations baisser si la politique de l’entreprise n’est pas assez vertueuse aux yeux de l’État. Si une telle mesure était appliquée, l’État se substituerait au conseil d’administration et s’arrogerait un pouvoir d’ingérence démesuré qui ne serait absolument pas favorable au climat des affaires. Emmanuel Macron aurait-il apprécié que l’Etat fixe sa rémunération en regardant si le deal Nestlé-Pfizer, auquel il a participé lorsqu’il était chez Rothschild, respectait les critères RSE ?
Mais le candidat Macron ne s’arrête pas là dans sa folie réglementaire. Il propose que, lorsque les entreprises versent des dividendes aux actionnaires, elles soient obligées de verser aussi des avantages aux salariés (intéressement, dividendes ou prime Macron). Une proposition ahurissante que Jean-Luc Mélenchon n’aurait pas reniée.
En voulant séduire un électorat de gauche, Emmanuel Macron est prêt à sacrifier la liberté des entreprises de fixer contractuellement la rémunération de leurs salariés et de leurs dirigeants. Ce n’est certainement pas à la loi imposer ces mesures, mais aux entreprises de les mettre en place si elles le désirent. D’ailleurs certaines le font déjà. Le « en même temps » macronien a encore frappé. Quelle sera la prochaine proposition démagogique du candidat ?
5 commentaires
Tous les grands groupes sont certainement à préparer valises et bagages pour aller vers d’autres pays plus accueillants pour leur survie.
Macron devrait déjà faire le job pour lequel on le paie, réduire notre endettement covid de 600 milliards d’euros, remettre en marche l’EN, les hôpitaux, la justice et la Police, le contrôle de l’immigration, bref bosser au mieu de tchatcher. Ou mieux, préparer ses valises!
E. Macron n’a aucun programme, il ne fait que parler et lorsqu’il agit c’est pour détruire un peu plus la France ! avec des taxes, des prélèvements, des impôts, des obligations !
Mais les Français n’ont rien compris, à leurs yeux, après cinq années, il faut continuer ???
Ne parlez pas d’ultra libéralisme lorsque ce fou furieux n’est rien d’autre qu’un dictateur de gauche.
Ce Pays est foutu.
En accord avec Laurent 46.
Si Mr Macron dirigeait une entreprise actionnariale, il aurait déposé le bilan des centaines de fois au cours du quinquennat… Faillite, fraude à l’emploi ( embauche d’emplois fictifs planquant ses copains dans des organsines d’État, Rémunération abusive des copains de cabinets de « conseils »….Promesses électorales non tenues ( promesses bon tenues dans un conseil d’administration)
Monsieur MACRON n’est rien d’autre, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres , que :
LE PRÊTRE QUI VOUS PARLE DU MARIAGE….
Ainsi est la France, ainsi se meurt la France… faute de dirigeants capables….!
Macron s’en fout. Il va être réélu et va finir de brader le pays en l’endettant encore plus afin de s’assurer qu’il ne pourra pas se relever. De Gaulle ne voulait pas voir la France vassalisée, et bien c’est bientôt fait, ficelé, terminé. Nous aurons ainsi la société que les peureux auront choisie et nous allons avoir la preuve qu’ils sont très nombreux (comme en 1939). Et comme disait Arletty : « il fallait pas les laisser entrer ».