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Décarbonation : tous les pays sont loin, très loin, des objectifs de l’Accord de Paris

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Une étude de l’American Enterprise Institute fait le point sur la décarbonation dans 20 pays depuis 1992. Ces pays participent pour environ 83 % aux émissions mondiales de dioxyde de carbone et cumulent environ 72 % du PIB mondial. L’auteur calcule les taux annuels de décarbonation à partir de 1992, année où la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCCC) a été adoptée lors du Sommet de la Terre à Rio, ainsi qu’à partir de 2015, lorsque l’Accord de Paris a été conclu.

C’est la Pologne qui arrive en tête, sa forte croissance économique s’étant néanmoins accompagnée d’une baisse des émissions. Depuis 1992, le pays a plus que triplé son PIB sans impact écologique négatif. Le taux de décarbonation du Royaume-Uni, qui arrive en deuxième position, est dû à une réduction importante (~ 40 %) des émissions depuis 2007 en raison de la loi sur le changement climatique de 2008. Et pourtant, sa croissance économique, elle aussi, est plus importante que celle d’autres pays riches. Les deux affichent des taux de décarbonation situés entre 3.7 et 4.7 % (à noter dans le graphique plus bas la hausse des émissions en Chine sur la même période).

Cependant, même si ces taux dont peuvent s’enorgueillir la Pologne et le Royaume-Uni continuaient à croître au même rythme, les objectifs de l’Accord de Paris, zéro émission nette d’ici 2050, ne seraient pas atteint. Pour y parvenir, il faudrait un taux de décarbonation de ~7% à ~9% par an et une croissance économique annuelle de 2% ou 3%.

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5 commentaires

Laurent46 15 avril 2024 - 6:04

Deux raisons, tous les pays ne sont pas aussi con que les Français et leurs idiots des grandes écoles administratives,
la deuxième est bien plus grave c’est la fabrication industrielles d’armes et de munitions et là aussi la décarbonisation ils s’en foutent royalement.
Il ne reste plus que les cons pour continuer vers une direction de désindustrialisation chronique.

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Berthelier 15 avril 2024 - 10:27

Quelle importance, quand on sait que le dioxyde de carbone n’a absolument aucun effet sur le réchauffement
climatique ?
La plupart des scientifiques sont bien d’accord sur ce point, mais bien sûr, quand les observateurs du GIEC, je dis
bien observateurs car ce ne sont pas du tout des scientifiques, clament sur tous les médias, avides de scoop, que la
terre va brûler dans 2 ans, qu’il n’y aura plus d’eau, plus d’air pour respirer, et que la montée des eaux sera de 20 mètres dans 50 ans (!) cela fait peur à tout le monde, ou presque. Or on sait que le niveau des océans a monté de 25 cm en 200 ans et moins de 1 cm depuis 1900. (Service Hydrographique de la Marine) Faites le calcul d’un volume d’eau que représenterait 1 mètre sur 650 millions de km2 que représentent les océans ! je ne sais pas d’où pourrait venir un tel volume !

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Palef 15 avril 2024 - 12:39

Il serait intéressant de prendre comme autre base de comparaison la production de CO2 des armées, aériennes, navales, terrestres dont les chars. Pourquoi toujours mettre le poids de la décarbonation sur le développement et l’industrie ?
Cela juste à titre d’exercice théorique potentiellement « amusant », en absence de preuves de la causalité entre CO2 et réchauffement des températures.

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AlainD 16 avril 2024 - 2:15

Ils sont donc tous fous qu’ils veulent nous faire décarboner ? Sur la foi de quelles preuves scientifiques doit on accorder autant de crédit au GIEC toujours porteur se sombres prévisions. La terre et les humains ont BESOIN de carbone !!!

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Albatros 23 avril 2024 - 7:09

Il me semble qu’il est temps de sortir de cette chimère de la « décarbonation » qui est inutile, ruineuse, désespérante, nuisible, rétrograde et profondément anti-humaine.
Cessons d’écouter et d’enrichir les prophètes de malheur comme les Jancovici, Al Gore, Saint Jean (de l’Apocalypse) Jouzel (le « prix Nobel), tous les profiteurs calculateurs de « bilans carbone » bidons et fermons le GIEC.

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