C’est peut-être le bon côté de la pandémie. Depuis un an, plusieurs Etats américains ont décidé d’accorder encore plus de liberté aux parents d’élèves pour choisir leur école. Dans le New Hampshire, les législateurs républicains ont approuvé les « Education Freedom Accounts » (comptes de la liberté d’éducation), que les élèves peuvent utiliser librement pour des dépenses telles que les frais de scolarité dans les écoles privées, les cours particuliers, les manuels et le matériel. Des bourses d’études sont disponibles pour les familles gagnant jusqu’à 300 % au-dessus du seuil de pauvreté fédéral. Ces bourses sont valables dans les écoles qu’ils choisissent. Le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, Tom Wolf, a signé un budget qui comprend l’extension d’un programme de bourses d’études en crédit d’impôt. Le plafond du crédit d’impôt pour l’amélioration de l’éducation augmentera de 40 millions de dollars à 175 millions de dollars pour les bourses K-12 (accordées de la maternelle au secondaire), suffisamment pour financer environ 13 000 élèves supplémentaires. Là aussi, le but est de privilégier l’élève, pas l’école.
Dans l’Ohio, plusieurs dispositions relatives à la liberté de choisir son école ont été adoptées par le gouverneur républicain Mike DeWine. Elles incluent le financement des charter schools performantes et des bourses plus élevées pour les bons élèves. Sept autres états ont créé de nouveaux programmes de bourses et des crédits d’impôt cette année qui bénéficieront à des milliers d’élèves et des familles qui ne veulent pas aller dans des écoles publiques peu performantes.
