En début de semaine, le géant américain du numérique a annoncé une augmentation de 10% du salaire horaire de ses employés les moins bien payés, ceux qui occupent des postes de vendeurs dans les magasins en général, de 20 à 22$ de plus. Si on la compare aux chiffres de 2018, l’augmentation atteint même 45%.
Concrètement, un nouveau rapport de force a été instauré par les salariés qui souhaitent se syndicaliser, amenant l’entreprise Apple – mais c’est aussi le cas pour Tesla ou Amazon – à leur faire des concessions.
Etant donné la fluidité du marché du travail américain et la situation de plein emploi (3,6% de chômage), une vague de démissions, appelée d’ailleurs « Great Resignation » ou « Big Quit », a conduit 4,5 millions d’Américains à quitter leur emploi en mars, touchant la firme de Cupertino de plein fouet.
Cette situation entraîne une pénurie de main d’œuvre et une difficulté à fidéliser les salariés les plus qualifiés, mettant Ces derniers en position de force dans la négociation.
Une situation économique florissante (même avec une inflation forte), un marché du travail dépourvu d’entraves, des syndicats dépolitisés et des risques de pénuries de main d’œuvre : voilà tout ce qui manque aux salariés français pour être en mesure de réclamer quoi que ce soit.
Et si, pour améliorer le pouvoir d’achat en France, on libéralisait le marché du travail ?
2 commentaires
Eh ! Romain, faut pas rêver. Et puis, la concurrence vers le haut ne peut avoir lieu dans notre pays où on tire tout vers le bas…
Eh! OUI!
Apple c’est aussi Minimum de 40h hebdomadaire en présentiel (plus le reste chez soi quand on a des idées qui nous viennent).
Contradiction avec le travail chez nous