Ivan Rioufol a raison d’écrire dans son Bloc-Notes du Figaro, du 18 avril, que la France devrait prendre ce qui est bon dans la construction européenne : la bonne gestion des Etats et l’ouverture à la concurrence. C’est le libéralisme européen qu’il faudrait appliquer en France pour réformer le pays.
Malheureusement, on n’en prend pas le chemin. La campagne pour les élections européennes risque de se transformer en une charge contre l’Europe libérale orchestrée par tous les partis politiques français. Jean-Christophe Cambadélis, fraîchement désigné à la tête du PS, vient de donner le ton en déclarant : «Il faut la rupture avec le libéralisme de Bruxelles».