L’absentéisme à la RATP a pris des proportions alarmantes, avec une hausse de 80 % depuis 2020. Entre le taux d’absence des chauffeurs de bus et celui des conducteurs de métro ou de RER, l’entreprise publique est en plein naufrage organisationnel, comme l’IREF l’a démontré à de nombreuses reprises. Les conséquences de cette situation sont lourdes pour les usagers, qui perdent des heures de travail et paient toujours plus pour des services peu fiables.
Les causes de cet absentéisme sont évidemment multiples. Si les syndicats évoquent des conditions de travail dégradées, un manque de prévention, voire des agressions en hausse, la réalité semble aussi liée à des déséquilibres structurels dans la gestion de la RATP. Les privilèges sociaux des agents, dénoncés à plusieurs reprises par la Cour des comptes, contribuent à entretenir un environnement où l’absence injustifiée est tolérée, voire banalisée. La prime de présence, qui peut atteindre 450 € pour trois mois consécutifs, montre que la direction ne s’est jamais réellement attaquée au fond du problème. Dans quel monde faudrait-il payer des salariés, en plus de leur rémunération, pour qu’ils accomplissent leur travail ?
Jean Castex, reconduit en octobre 2024 à la tête de l’entreprise, a fait de la lutte contre l’absentéisme une priorité. Il semblerait toutefois que la méthode employée ne plaise pas à FO, qui a accusé la direction, le 7 janvier, de recourir à des pratiques « brutales et indignes ». Le syndicat parle même d’un système mafieux. Ces accusations illustrent surtout le fait que la RATP ne pourra jamais fonctionner normalement tant qu’elle sera gangrenée par des syndicats d’obédience marxiste et qu’aucune réforme de fond ne sera mise en œuvre, comme l’alignement des avantages sociaux de ses salariés sur ceux des entreprises privées ou l’introduction de primes basées sur la performance. Plus généralement, la privatisation est une nécessité pour une gestion plus efficace, une responsabilisation des agents et une organisation davantage axée sur la recherche du profit et de la rentabilité.
8 commentaires
51 trimestres pour 106 ,99 euros apres 12 ans de retraites et ils veules piller les caisses du prive et les retraites des politiques
Si l’absentéisme est permis et non sanctionné, pourquoi les employés de la RATP s’en priveraient-ils ? Au nom de la morale ou de la justice sociale ? Quelle morale ? Conclusion : si un jour de travail justifie un jour de salaire, bien sûr, il faut appliquer la réciproque !
EDF, SNCF, RATP, Transports locaux, services publics etc.. la grande fainéantise Républicaine qui coûte tout aussi cher que les migrants sinon plus. En conclusion, tous ceux qui se plaignent tout au long des années de n’avoir pas assez de moyens pour leurs loisirs. A tout cela on peut aussi ajouter les avantages hors normes venant de leurs CE payés aussi par tous ceux qui sont très loin de leurs privilèges, qui bossent et qui ne réclament rien que de vivre de leur travail ce qui devient impossible alors si ceux là osent se plaindre on le met directement les chars d’assaut en face comme dans les pires dictatures communistes.
L’absentéisme à la RATP comme à la SNCF est scandaleuse.
Bonjour
Les faits que vous relatez sont exactes mais il n’y a pas de privatisation possible puisque la RATP perd de l’argent et qu’il s’agit d’un monopole. Une solution serait la gratuité qui permettrait de supprimer tous les personnels et les matériels relatifs aux billets et de financer par l’impôt. On ne paye pas pour marcher sur le trottoir et pourtant cela coûte à la collectivité.
J’ai aimé les formidables actions du général De Gaule au moment des guerres et après 1958, mais la création de la sécurité sociale et les places données aux gens du Parti communiste en 1945 alors qu’ils ont pourtant été plutôt avec l’ URSS de 1939 à 1941, n’ont pas été des choses à faire. Avec le nombre d’électeurs au PC à cette époque, on ne devait pas permettre de les favoriser avec de multiples places dans EDF, SNCF, RATP……Ces marxistes voulant plus d’égalité, en ont profité pour gagner nettement plus que la moyenne des salariés avec des avantages invraisemblables tout en travaillant nettement moins que la moyenne. Et en plus avec la gauche au pouvoir tout s’est aggravé avec des vols d’argent dans le CE del’EDF où il y’avait beaucoup, beaucoup d’argent. On n’oubliera pas non plus les grèves continuelles des gens du rail ni la présence du marxisme encore chez les dockers, les gens des hôpitaux, de la télé ou pire de France Inter !
Les 21 millions de salariés du privé , plus les artisans , commercants , professions libérales ne vont pas pouvoir continuer a accepter ” ce pillage ” financier sur leur travail et investissement .
Quand ce pays va t-il interdire le Parti Communiste , comme aux USA .
Privatisations de toutes les entreprises publiques et on ne garde que le régalien ( justice , armées , police )
La prime de présence est bien une prime axée sur la performance ?