Depuis la semaine dernière, des intermittents du spectacle d’extrême-gauche squattent l’opéra de Bordeaux, en accord avec la municipalité socialiste qui lui témoigne sa « totale solidarité ». Les occupants veulent « fêter » l’anniversaire de la sanglante Commune, et ont disposé dans l’opéra bon nombre de banderoles avec comme slogans « Opération ZAD partout », « L’émeute a fait l’histoire », ou encore « On est mieux sans les bourgeois ».
Le laisser-faire de la municipalité est irresponsable quant à de possibles dégradations au sein de cet édifice appartenant au patrimoine national. Mais cela dénote l’idéologie sous-jacente de cette nouvelle gauche qui a conquis plusieurs villes aux dernières élections municipales. Cette dernière préfère combattre le Tour de France et pleurer devant des arbres morts, soutenir un mouvement de squatteurs célébrant un système totalitaire, plutôt que de s’attaquer aux problèmes de la dette ou de l’insécurité grandissante.
La municipalité de Bordeaux n’est pas au service de ses habitants, mais d’une frange extrémiste qui pense avoir tous les droits. L’ordre doit être rétabli et l’opéra évacué. C’est en partie à cela que les impôts doivent servir.