Les mesures visant à stimuler la compétitivité de l’Union européenne pour rattraper les États-Unis et la Chine sont encore plus urgentes après la victoire du républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, a déclaré Mario Draghi. L’ancien directeur de la Banque centrale européenne a estimé lors d’un sommet informel des dirigeants des Vingt Sept à Budapest que la question la plus urgente n’était pas le financement conjoint d’un plan de relance de la compétitivité, dont l’inconvénient majeur sera qu’elle sera sans doute « pilotée » bien plus par les Etats que par le libre jeu des marchés et l’innovation des entreprises privées, mais plutôt la lutte contre la fragmentation du marché unique et des marchés de capitaux. Cependant, les discussions sur l’Union des marchés de capitau traînent depuis une décennie en raison des différences d’intérêts nationaux, de cultures d’entreprise et de réglementations entre les États membres.
Dans un rapport sur la compétitivité commandité par l’Union européenne et publié en septembre, Mario Draghi avait chiffré les investissements supplémentaires dont l’Union a besoin de 750 à 800 milliards d’euros par an, mais les pays européens les plus économes du bloc ont déjà contesté l’idée qu’une partie de cette somme provienne d’actifs communs.
2 commentaires
Pitié, pas d’emprunt européen…
Relancer la compétitivité européenne : arrêtons de vouloir donner des leçons au monde, en général et, en particulier, arrêtons cette décarbonation aussi illusoire que dogmatique et dans laquelle NOUS gaspillons les centaines de milliards qui devraient être investis dans l’industrie et l’économie,…