Winston Churchill aurait un jour plaisanté en disant qu’il ne fallait «jamais laisser une bonne crise se perdre». Lorsque la Commission européenne a commencé à bricoler son fonds de sauvetage historique Covid-19 de 750 milliards d’euros, elle a offert une parfaite illustration de la façon dont cette sagesse politique pouvait être transformée en réalité.
Au début de l’année, des nuages sombres planaient sur Bruxelles. Allant de la popularité décroissante des dirigeants de l’Union européenne à l’impact du Brexit sur le nouveau budget à long terme, en passant par l’économie bancale italienne, il y avait de sérieuses raisons de s’inquiéter de la viabilité continue de l’euro, et peut-être même du projet européen.
Puis la pandémie de Covid-19 est arrivée – une tempête parfaite qui a causé d’énormes dégâts mais a également apporté de grandes opportunités. Après avoir semblé prête à quitter ses fonctions pour sa gestion de la crise des immigrés, la chancelière allemande Angela Merkel a fait un retour politique spectaculaire, portée par la gestion impressionnante de la crise par le pays. Le président français Emmanuel Macron a été moins chanceux, étant critiqué pour sa réponse lente au virus. Pourtant, il a amélioré sa situation, comme l’ont fait de nombreux autres dirigeants européens.
La pandémie a d’ailleurs provoqué un nouvel essor pour le tandem franco-allemand. On oublie le jour où la chancelière Merkel se plaignait de devoir constamment compenser les maladresses du président Macron sur la scène internationale dans les relations entre la France et l’UE.
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1 commenter
l'Europe ?
L'Europe ne pourra jamais fonctionner correctement il reste une haine et une jalousie Française beaucoup trop forte envers l'Allemagne réputés comme étant des bosseurs alors que les Français ont une réputation de fainéants et de dilapideurs de l'argent public.