Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Le marché du travail au Canada est l’un des plus souples du monde

Le marché du travail au Canada est l’un des plus souples du monde

par
144 vues

Le Canada est reconnu comme un exemple excellent de réforme d’Etat. Grâce à cette réforme, menée en 1993 par le premier ministre Jean Chrétien et son ministre des Finances, Paul Martin, le pays a réussi à se désendetter de manière significative, en faisant baisser le nombre de fonctionnaires de 23 % en quelques mois seulement et en favorisant leur reconversion vers le privé. A l’origine, les efforts assumés par le gouvernement canadien ont été répartis sur l’ensemble des administrations afin de faire des économies : c’est ainsi que pour un dollar d’augmentation de la fiscalité, les dépenses publiques ont baissé de 7 dollars ! Mais on connaît beaucoup moins le Canada pour son marché du travail qui est l’un des plus souples au monde. Et comme conséquence : le taux de chômage se situe à 6.9 % et celui des jeunes à 13 %, ce qui représente dix points de moins que le taux de chômage des jeunes en France. Il faut ajouter que ce marché du travail attire tous les ans des dizaines de milliers d’immigrés. Est-ce un hasard ?

Le Canada fait partie, avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Nouvelle Zélande, des pays où le marché du travail est le plus flexible. Les chefs d’entreprise ont une liberté presque totale de licencier. Dans le graphique ci-joint, on peut remarquer que le Canada se trouve parmi les trois pays où il est le plus facile de licencier individuellement : pas de délai de préavis et des indemnités de licenciement extrêmement limitées, même après 20 ans de maison. Les obstacles règlementaires et financiers sont 2 fois moins contraignants qu’en France. La flexibilité s’applique dans toutes les provinces, même si les lois du travail dépendent des juridictions provinciales, à l’exception d’une ou deux lois fédérales, dont l’une régit les conditions de travail des employés du gouvernement fédéral, et l’autre celles des employés travaillant pour des entreprises privées, dites de « juridiction fédérale » (banques, compagnie nationale de transport ferroviaire, compagnie aérienne, etc..).

Concernant les contrats à durée déterminée et l’intérim, le Canada est même le pays où il n’existe aucune réglementation : pas de durée cumulée limitée, pas de limites au recours de CDD, pas de nombre maximum d’employés en CDD… En France, il est souvent plus cher et plus difficile du point de vue législatif d’embaucher quelqu’un en CDD. Les indemnités de fin de CDD sont lourdes… Mais ce qui est très intéressant, c’est que, malgré cette liberté totale pour les CDD, le pourcentage, par rapport au nombre de travailleurs en CDD est plus élevé en France qu’au Canada : 15 % contre 13 % !

Parmi les 7 recommandations que vient de faire la Commission européenne à François Hollande figure la «Lutte contre les rigidités du marché du travail». Le Canada pourrait lui servir aussi de modèle dans ce domaine !

Protection des travailleurs permanents contre les licenciements individuels et collectifs, 2013

Protection des travailleurs permanents contre les licenciements individuels et collectifs, 2013

Réglementation des contrats temporaires, 2013

Réglementation des contrats temporaires, 2013

Protection des travailleurs permanents contre les licenciements individuels et collectifs, 2013

Protection des travailleurs permanents contre les licenciements individuels et collectifs, 2013

Réglementation des contrats temporaires, 2013

Réglementation des contrats temporaires, 2013

 

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

1 commenter

Astérix 14 juin 2014 - 11:05 am

Un modèle à suivre
Article intéressant qui oppose un Pays intelligent le Canada à la France complètement bouchée..!

l'Europe également devrait considérer le Canada comme un modèle économique au lieu de nous faire ch… avec des réglementations stupides et des prélèvements dignes des pays communistes.

Seuls les peuples pour lesquels le mot liberté à un sens peuvent être heureux, prospères et créer des richesses au sens noble.

L'état d'esprit socialo-collectiviste Français étriqué, jaloux, revanchard, sectaire, en un mot imbécile ne peut nous conduire qu'à la ruine et la misère.

La France est devenue un Pays de m…..!

Répondre