Gregory Mankiw, est professeur d’économie à Harvard. Dans un article qu’il a écrit pour le New York Times (du 23 août 2014), il traite de la tax inversion aux Etats-Unis (tax inversion est le cas d’une entreprise américaine qui fusionne avec une entreprise étrangère pour des raisons fiscales). Ces tax inversions ont troublé le gouvernement américain puisqu’ils signifient moins d’argent pour le Trésor US.
Mankiw commence par pardonner aux dirigeants de ces entreprises ; il explique qu’un directeur qui fait une décision qui augmente les bénéfices après impôts ne fait que son travail au mieux de sa capacité. Tout le monde devrait payer les impôts mais personne ne devrait payer trop.
En fait, la faute revient aux législateurs qui n’ont pas fait leur travail au mieux de leur capacité. Mankiw indique que le problème le plus évident est le fait que le taux de l’IS aux Etats-Unis est plus ou moins deux fois supérieur au taux européen. Cependant ce qui aggrave la situation est que les Etats-Unis utilisent un système différent de la majorité des nations modernes. 6 sur 7 de pays duG7 appliquent un impôt sur les sociétés territorial (on taxe seulement les résultats faits dans le pays); les Etats-Unis appliquent un impôt mondial.
Après avoir établi cela, Mankiw propose sa solution : il soutient qu’on doit se rendre compte que les entreprises représentent plutôt un percepteur d’impôts qu’un contribuable. A la fin du compte, c’est le personnel, les actionnaires et les clients qui prennent l’impôt à leur charge. Donc, au lieu de punir les entreprises pour leur travail dur nous devrions les taxer selon leur consommation des biens et des services produits par notre économie. Une mesure qui semblerait similaire à celle de la TVA en Europe.
La suppression de l’IS contribuerait à favoriser la concurrence économique aux Etats-Unis et stopperait les tax inversions inquiétants.