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Délinquance à Grenoble ou l’héritage socialo-écologiste

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Délinquance à Grenoble

La ville de Grenoble, placée sous la mandature du maire écologiste Éric Piolle depuis 2014, fut (et continue d’être) un terrain d’expérimentation grandeur nature d’une pensée politique biberonnée au socialisme et à l’écologie. La métropole grenobloise se noie désormais dans la violence, l’incurie et le marasme. Retour sur les causes de cet échec.

Le 12 février 2025, une attaque à la grenade eut lieu dans un bar associatif situé dans le quartier Villeneuve de Grenoble. Vers 20h15, un individu – sans prononcer la moindre parole – ouvrit la porte, lança une grenade et s’enfuit. La déflagration fit au moins 15 blessés, dont six très graves et en laissa deux autres entre la vie et la mort. L’attentat serait un possible règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants.

Loin d’être un fait divers isolé, l’attaque est représentative du naufrage socialiste. Il n’y a pas encore si longtemps que cela, le quartier de Villeneuve, construit à la fin des années 60, portait en lui toutes les promesses d’un socialisme heureux, dynamique et triomphant. Pourtant, au début des années 90, il était déjà considéré comme « la » zone.

Grenoble, maintenant triple médaillée des J.O. de la délinquance

En 2024, cent-vingt agents forment les contingents de la police municipale mais, contrairement aux autres villes, ils n’ont pas d’armes et doivent se contenter de matraques télescopiques, de gaz lacrymogène et, dans le meilleur des cas, de tasers. Ce refus d’armer la police est aussi contre-productif qu’incompréhensible (surtout après le meurtre d’un agent municipal, en septembre dernier). La ville compte 120 caméras, soit une moyenne de six caméras au kilomètre carré. C’est honorable, le matériel est high tech, mais trop éparpillé cependant pour endiguer la criminalité. Un rapport du ministère de l’Intérieur souligne d’ailleurs les limites du dispositif dans la prévention des crimes violents.

Une politique prétendant produire de « l’inclusion » sans disposer des fonds (ni du bon sens) nécessaires ne peut aboutir qu’à une ghettoïsation des quartiers. La violence finit par gangréner tout l’espace urbain, la misère ne restant jamais statique.

C’est ainsi qu’en 2023, Grenoble enregistra 16 371 délits selon le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Ce qui représente un taux de criminalité de 104 pour 1000 habitants, bien au-dessus de la moyenne nationale qui est de 67. Grenoble n’a-t-elle gardé de son passé olympique que l’amour des médailles ? Elle continue à les accumuler mais… au palmarès de la délinquance : première ville de France pour les vols commis avec armes (notons au passage une très jolie progression de près de 98% d’agressions en un an !), première pour les vols par effraction à l’intérieur des habitacles automobiles, troisième pour les dégradations volontaires avec 2600 faits recensés en une seule année ! Trois fois, Grenoble monte sur le podium pour arborer de bien amères décorations.

Des quartiers transformés en zones de guerre

Sans compter qu’en 2024, le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, recensait une cinquantaine de tirs par arme à feu, quasi tous liés au trafic de drogue. Six morts furent d’ailleurs à déplorer cette année-là. L’Observatoire français des drogues ne cesse d’attirer l’attention sur des chiffres en très nette hausse concernant la détention et la consommation de stupéfiants. Les cartels deviennent le principal fléau de l’agglomération et des quartiers entiers se sont littéralement transformés en zones de guerre : Villeneuve, Mistral ou Hoche connaissent tous une montée préoccupante de la violence notamment chez les jeunes issus de l’immigration. Les règlements de compte sont maintenant monnaie courante et selon une étude de l’INSEE, ces mêmes jeunes représentent désormais une part disproportionnée des personnes mises en cause pour faits de violence. Depuis les émeutes de 2019, après la mort par accident en scooter de deux adolescents fuyant la police, tout s’est accéléré. Les services d’ordre de la ville sont débordés, quand ils ne désertent pas : quel policier non armé voudrait s’exposer aux tirs de kalachnikovs quand il n’a pour se défendre qu’une maigre matraque ?

Laisser-faire, laxisme judiciaire, criminalité : l’enchaînement fatal

Comment a-t-on pu en arriver là ? La gestion calamiteuse de la ville par des maires d’obédience vert-rouge est, du moins en grande partie, responsable d’un tel état des lieux. C’est bien joli de favoriser les pistes cyclables, mais à quoi cela sert-il si une criminalité rampante empêche un habitant de passer d’un quartier à l’autre ? Ce qu’il faut c’est vraiment lutter contre la délinquance et responsabiliser les parents et les enfants. Il faut que l’école soit plus efficace aussi grâce à l’autonomie et à la concurrence. Sans cela, il y aura toujours une montée de la criminalité qui n’est jamais suffisamment réprimandée. Quant à la philosophie du dialogue, de la compréhension et du laisser-faire, elle finit par former un terreau propice au laxisme judiciaire qui lui-même encourage la criminalité. Qui a peur du grand méchant loup quand ce dernier est muselé ? Cours renard, cours ! Visiblement Grenoble est bien loin de parvenir à t’attraper.

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24 commentaires

louis 20 février 2025 - 8:41 am

c’est pas vrai complotiste !😆

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Broussard 20 février 2025 - 9:41 am

Merci Monsieur le Maire ;
mais pas seulement…

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Saturne 20 février 2025 - 9:57 am

Grenoble a, depuis longtemps, eu des élus de Gauche. Eric Piolle n’est que le dernier.

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Roven 20 février 2025 - 10:10 am

Impérities de l’héritage socialiste : immigration non maîtrisée par absence de quotas et de mesures d’intégration, insécurité poussée à la guerre intérieure par les réseaux étrangers, budget de l’État en faillite, services publics en déshérence, diplomatie évanouie, réglementations surabondantes et absconses autosatisfaction des gouvernants institutionnels qui n’ont jamais rien fait de leur vie, à part l’UNEF peut-être…

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Jean-Aymar de Sékonla 20 février 2025 - 10:17 am

La gauche imbecile n’a d’autre solution pour exister face au bon sens qui lui manque que de faire… le contraire ! …pompeusement baptisé “inversion des valeurs”. Ce sont les champions de l’oxymore.
Avec C8 n’ont ils pas inventé l’inclusion excluante?

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lemen,t b ons à rien tout comme lui. 20 février 2025 - 10:27 am

Pïolle est un individu abject qui a rendu Grenoble une des pires villes de France. Cette ordure doit être virée sans indemnité. Au fait, combien gagne-t-il?

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Lombled 20 février 2025 - 11:18 am

La solution appartient aux grenoblois, il faut qu’ils se bougent le c.. s’ils veulent que l’ordre revienne rapidement, sinon ce sera le cahot.

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Blondot 23 février 2025 - 8:45 pm

Un cahot, ça secoue, et le chaos, ça fiche le bazar !

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Mijuna 20 février 2025 - 11:22 am

Il est à craindre que le point de non-retour soit atteint car qui aura le courage et les moyens surtout de rétablir l’ordre

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Virgile 20 février 2025 - 12:22 pm

C’est ce qu’ont voulu les Grenoblois en élisant un écolo, qu’ils se débrouillent !

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Aurellionnet 20 février 2025 - 8:38 pm

Vrai

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M Jacques Baudouin 20 février 2025 - 12:43 pm

Il sera très difficile à Grenoble de retrouver une vie “normale”. Avertissement sans frais pour les autres villes dirigées par des écolos et/ou socialos.
Bref, la France va de mal en pis !

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Jojo 20 février 2025 - 3:07 pm

Le vrai test sera les prochaines élections municipales. Ou bien les habitants réagissent et élisent un homme à poigne qui tentera – on lui souhaitera du succès, sans trop d’espoir ou d’illusions- de ramener l’ordre et la paix, ou ils reconduiront Piolle ou un autre rouge vert, en charge de continuer le laxisme et les pistes cyclables.
C’est une banalité de dire qu’ils sont en charge de leur propre destin.

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BELTRAMIN 20 février 2025 - 5:16 pm

Les grenoblois ont voté et choisis. Qu’ils assument!

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maujo 20 février 2025 - 5:49 pm

j’ai connu Grenoble comme une ville agréable à vivre, paisible. Ce qui arrive aujourd’hui à cette ville, les responsables sont aussi la faute les habitants qui n’ont qu’à s’en prendre à eux meme, ce maire a obtenu quand même un second mandat. Finalement tout n’est pas que de la faute du maire, puisque les habitants de cette ville sont un peu maso.

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Vincent 20 février 2025 - 8:13 pm

Grenoble a aussi eu un maire RPR pendant 12 ans et qui a fini en prison : Alain Carignon

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Bielawsky 20 février 2025 - 8:45 pm

Qui sont responsables de cette situation à Grenoble ? les électeurs,qui ont réelus pour la deuxième fois le maire.

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Bielawsky Rose-Marie 20 février 2025 - 8:47 pm

pour la publication,’sertirose)

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yenamarre 21 février 2025 - 12:21 pm

Rien d’autre à dire que BRAVO pour ce laxisme !
Qui paie les pots cassés ?
Toujours les mêmes…..les citoyens honnêtes qui eux doivent courber la tête, vivre dans l’insécurité aller bosser pour payer les impôts et taxes, et surtout ne pas se plaindre !!
Mais après tout certains n’ont ils pas votés pour élire cette personne ?
Pour les autres il reste la colère et la rancoeur !!

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COZ 21 février 2025 - 8:40 pm

J’ai habité Grenoble de 1978 à 1983; et déjà la délinquance était importante. Je me suis fais volé 5 vélos, 5 ou 6 vestes , sur le campus de St-Martin d’Hères il y avait une dizaine d’individus très louches qui traînaient en permanence ( des étrangers de 30 à 40 ans , qui n’ont strictement rien à faire sur 1 campus, détruits par la drogue et ivres 24h/24 ….. , des types dangereux ). J’ai assisté à des rodéos, à des bagarres très violentes aux abords des ” boums étudiantes ” : Résidence Ouest pour les connaisseurs ….. A la moindre boum il y avait 1 faune qui débarquait , et les danses avec les filles c’était limite du viol en direct !!!! , vols de voitures, ….etc. je pourrais écrire tout 1 roman.
Je n’ai jamais remis les pieds depuis 40 ans, et j’en suis bien content ……

*** la bibliothèque toute NEUVE de Mistral vient de brûler ……. 1,2 à 2 millions d’euros en fumée et 20 employées municipales aus au chômage technique. Les élus socialos-verts n’ont pas encore pigé que 80 % des jeunes du quartier n’ont strictement rien à foutre de leur ” culture” bourgeoise à la con !!!!! Quel gâchis pour 1 ville endettée de 340 millions d’Euros pour 160 000 hbts (assez petite ville finalement )

*** les électeurs sont responsables à 100 % d’élire des irresponsables ….. je souhaite que ces électeurs payent cash 30 à 40 ans de décadence honteuse.

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Duhamel 23 février 2025 - 10:21 am

Les grenoblois ont voté pour un ecolo ey bien qu’ils assument maintenant . Si les dealers sont à vélo alors tout va bien !

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Papili Aussi 23 février 2025 - 2:45 pm

Alors là quand même, vous n’êtes pas gentil, votre commentaire ne va pas être compris par les rats des villes qui prônent l’imposture écologique.
Et vous allez être traité d’infâme, de vilain, ou pire, de complotiste!
Ah zut, c’est déjà fait au réveil de Louis le 20 février dernier à 8h41 am.

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Monnier 23 février 2025 - 2:53 pm

Une évidence; mais aussi un terrible danger pour notre démocratie !

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Monnier 23 février 2025 - 2:58 pm

RÉINFORMATION CLIMAT

Textes recueillis et/ou écrits (texte évolutif)
par Jean-Laurent Monnier Directeur de Recherche Émérite

(A consommer et diffuser sans modération !)
« Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté »
(Guy Béart)

« Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui, on peut s’arranger
Puisqu’ici, tout est négociable
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser » 
(Florent Pagny et Pascal Obispo)

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
(Rabelais) :

PROLOGUE…
J’ai été « écolo » avant les écolos, même bien avant. Pendant mon adolescence, dans les années 60, je rêvais de préservation de la Nature. Par chance, j’ai pu participer, au début des années 70, à la création d’une association pour l’étude et la protection de la Nature, qui existe encore et dont je suis membre honoraire. Mais aujourd’hui je ne me reconnais pas dans les écolos ou soi-disant écolos. Il ne s’agit que d’idéologies, de terrorisme à des fins politiques, et de croyances. Concernant cette nouvelle religion on retrouve le mythe du paradis perdu et du péché originel. Le nazisme et le communisme étaient aussi des substituts aux religions *. Face à des croyants, adeptes d’une religion, on ne peut jamais discuter et opposer des données factuelles ; c’est antinomique. L’écologisme en est un autre. On assiste à de véritables délires entretenus auprès des enfants par des enseignants coupables, contribuant à formater les jeunes esprits dès la maternelle. Ce sont des fous, mais hélas des fous dangereux pour notre société, et même pour la planète, comme ils disent. Cette société sombre dans la débilité, à tous les étages !
* cf. Rebecca McLaughlin, ISBN 978-2-36249-651-6

Les croyances se substituent à la science. En sciences, le mot “croire” n’existe pas ! (ce qui n’empêche pas un scientifique de croire en Dieu, comme c’est son droit !). Dans le cas évoqué concernant le climat, la science est polluée par la politique et la finance. Ayant derrière moi une longue carrière scientifique, j’ai vu l’évolution. Si un chercheur veut des moyens pour son laboratoire, des allocations pour ses doctorants, voire ne pas être barré dans sa carrière, il faut qu’il aille dans le sens déterminé par les politiques selon la doxa ambiante (cf. le Giec, son histoire et sa « feuille de route »). J’ai moi même “fait la pute” pour obtenir une allocation pour l’une de mes dernières doctorantes. Ça a marché ! “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” comme disait Rabelais ! Revenant au climat, il faut savoir que le climat n’a jamais été réglé. L’expression “dérèglement climatique” n’a donc pas de sens ; sinon un a priori très contestable d’une origine humaine (voir le credo des escrolos : l’homme est responsable cf. le péché originel et le paradis perdu!).

La température estimée de la surface terrestre est un calcul statistique, une moyenne à partir des nombreuses stations de mesures existantes. Mais ces stations mesurent des situations météorologiques locales, naturellement très variables. Or la confusion météorologie-climatologie est constamment visible dans les médias. La température terrestre et ses variations prédictives modélisées doivent être prises avec la plus grande méfiance. C’est pourtant la dessus que se fonde le matraquage climato-terroriste qui nous assaille quotidiennement !

LA NAISSANCE DU GIEC…
Beaucoup ont compris que les causes soi-disant dues à l’homme des changements climatiques sont l’arnaque du XXème-XXIème siècle ! Cette incroyable escroquerie à l’échelle internationale, portée par les médias, les réseaux sociaux et suivie par les politiques qui, au lieu de gouverner pour le bien de la nation, suivent l’opinion de la rue en pensant à leur réélection !
La mise en cause du CO2 dans le phénomène n’a pas été démontrée par des scientifiques mais voulue par des banquiers. Au cours d’une réunion organisée par la Banque mondiale à Denver (Colorado) en 1987 (voir la presse anglo-saxonne de l’époque) **, réunion où étaient conviés les représentants des principales banques de dimension internationale, il est apparu indispensable de trouver une alternative aux supports des produits introduits dans le circuit financier mondial, ces produits annonçant déjà leurs limites. Cette alternative fut le carbone, et plus particulièrement le dioxyde de carbone, qui présentait l’avantage d’être un inépuisable support, toute activité en produisant, même la respiration! Convenablement présenté comme une nuisance mortelle, le CO2 pourrait faire l’objet de taxations multiples, ces taxations alimentant les caisses des états, les banques et, via la financiarisation, les bourses et les assurances. Déjà, outre les taxes existantes et en gestation, il existe une “bourse” informelle du carbone où de grandes industries vendent ou achètent leur “droit” à émettre du CO2. Une Banque universelle du carbone est prévue, et le président Macron a évoqué dès sa première année à l’Élysée la création d’une Banque européenne du carbone. Par ailleurs, des retombées lucratives aux frais du consommateur pouvaient simuler une transition écologique, les éoliennes en étant le modèle achevé.
** Hasard ou concomitance, c’est en 1977 que fut créé le WWC (World Wilderness Congress) qui déboucha en 1987 sur la création de la WCB (World Conservation Bank) lors du Congrès de Denver, financée par la Banque Mondiale. Un an plus tard, en 1988, naissait le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Ce groupe qui réunit des représentants des gouvernements (et non des scientifiques neutres politiquement) a pour mission d’étudier les changements climatiques uniquement dus à l’activité humaine. Compte-tenu de son « cahier des charges2», affirmer que seul l’humain est responsable du réchauffement climatique est fortement sujet à interrogations. Le mécanisme décrit par les tenants de cette hypothèse, que ce soient les auteurs des rapports successifs du GIEC, qui n’avaient finalement le choix qu’entre les deux possibilités du refroidissement ou du réchauffement pour justifier de leur existence, ou bien d’autres chercheurs souvent autoproclamés « climatologues », est exactement le même. Le charbon, élément essentiel de la révolution industrielle du XIXème siècle, puis le pétrole, longtemps utilisé dans les lampes, qui devient au début du XXème siècle le carburant du moteur à combustion interne, rejettent dans l’atmosphère, après s’être combinés avec l’oxygène afin de fournir l’énergie motrice, deux composés gazeux. Le premier est la vapeur d’eau, déjà présente en grande quantité dans notre atmosphère, et le dioxyde de carbone, qui était également présent en quantité variable au cours du temps. Ce constat étant fait, il faut démontrer l’impact qu’a sur la température de la planète les rejets de ces gaz. Pour la vapeur d’eau, c’est pratiquement impossible, compte-tenu de l’importance de sa présence dans l’air. Reste le CO2. Qu’est-ce qui pourrait bien relier la température moyenne de la planète à la quantité de ce gaz mesurée dans l’atmosphère ? Problème ardu, d’autant plus qu’on ne sait pas vraiment comment faire pour mesurer cette température qui varie d’un endroit à l’autre et d’un instant à l’autre. Ce problème de méthodologie est fondamental. Suivant la façon de faire, on obtiendra des résultats très différents. Mais apparemment, l’importance d’arriver à la bonne conclusion l’a emporté sur toute autre considération. https://www.revuemethode.org/m121816.html

Restait à trouver une caution scientifique au projet. Dès l’année suivante était créé le GIEC (1988), qui n’était pas en charge d’étudier les variations climatiques dans son ensemble, mais uniquement les causes supposées dues à l’homme de ces changements (ce qui pose déjà un « à priori » scientifiquement incompatible). Dirigé par 31 personnes* désignées par les gouvernements impliqués, dont aucune n’a de compétences scientifiques, le GIEC rédige ses rapports (un tous les 5 ans) d’après les contributions de plus de 2000 scientifiques, dont seules les contributions anti-CO2 sont retenues (en moyenne, 1200). Les autres sont écartées ***. Les quelques 2000 pages du rapport font l’objet d’un premier résumé de 200 pages, puis d’un second de 15 pages (dit « résumé pour les décideurs ») transmis aux gouvernements impliqués. Ce sont ces 15 pages, dès l’origine épurées de toute contradiction, qui sont lues par les décideurs (c’est à dire les politiques, les gouvernants, généralement scientifiquement incultes) et diffusées tous azimuts par les médias.
*** J’ai moi-même été sollicité pour relire un chapitre ; je me suis abstenu ne voulant surtout pas servir de caution.

Le Giec s’était beaucoup appuyé sur les travaux d’un certain Michael Mann (chercheur américain) et sa courbe dite “en crosse de hockey” marquant une fantastique augmentation du CO2 atmosphérique conjointement à une élévation extraordinaire de la température du globe. Il s’est avéré qu’il avait trafiqué les données, une escroquerie scientifique entre autres (il y en a eu d’autres !), et qu’il niait les oscillations climatiques bien connues depuis la fin du précédent stade glaciaire. Ce qu’on publie pour répandre la peur repose en fait sur des modélisations mathématiques; or on fait dire ce que l’on veut aux modèles en manipulant les données dans le sens où on veut aboutir. Si les modélisations sont intéressantes pour comprendre des faits observés, leur valeur prédictive reste sujette à caution dans bien des cas. En outre bien des articles repris en chÅ“ur par les médias sont souvent complètement faux, sinon falsifiés. Je parle parfois de “terrorisme climatique” ! Il est plus honnête scientifiquement, de s’intéresser à la connaissance des variations passées des climats, notamment au cours des précédents interglaciaires auxquels on peut comparer le nôtre. Et là c’est mon domaine. et précisément ma compétence. C’est pourquoi il est intéressant de suivre régulièrement le site des Climato-Réalistes   https://www.climato-realistes.fr/

Le Giec est aussi un bel exemple de complotisme scientifique : en fait le Giec est un organisme pseudoscientifique, mais politique et financier (idem concernant Copernicus).
Des protestations internationales se sont élevées contre ces manÅ“uvres anti-scientifiques, mais sont généralement passées sous silence. Ainsi la déclaration internationale Clintel a été signée par plus de mille chercheurs confirmés, souvent « émérites » (les chercheurs en pleine activité ne peuvent signer sans risquer des représailles pour leur carrière et leurs étudiants). On tend rarement le micro à ces scientifiques, et on tourne en dérision ceux qui arrivent à s’exprimer par des canaux alternatifs aux médias labellisés. En dehors de l’Université, souvenons nous comment le « Monsieur Météo » Philippe Verdier a été viré par Hollande pour avoir publié un livre contradictoire sur cette question, au moment de la COP21 « Climat investigation » ; Crime de lèse Majesté ! » . Alors, si ce n’est pas du totalitarisme qui s’attaque à la liberté de pensée et d’expression, qu’est ce que c’est ? Les grandes revues scientifiques (ou considérées comme telles) sont de plus en plus politisées : un exemple parmi d’autre, tout ce qui touche au climat et à l’environnement !
On voit même parfois une confusion volontairement entretenue entre CO et CO2, que gobent les ignorants ; la culture scientifique étant de plus en plus rare à notre époque, bien que l’on aurait pu croire que les jeunes ont accès à une meilleure instruction. Hélas…la nullité d’une partie des enseignants d’aujourd’hui, certains quasi illettrés et ignares, mais très forts pour la propagande wokiste et ultra gauchiste, le seul domaine où ils excellent. C’est bien un drame de ce siècle !

Je suis signataire de la déclaration internationale Clintel. Certains se gaussent du fait qu’il y a dans ces listes principalement des scientifiques à la retraite et/ou émérites comme moi. En fait, les chercheurs en activité ne peuvent y souscrire sans risques pour leurs moyens de recherche, ceux de leurs doctorants et leur avancement ! A noter que l’AFP est l’un des organes qui contribuent à l’intoxication et à la désinformation des français et qui formatent l’ensemble de la presse francophone .Où l’on voit clairement que l’AFP est le principal organe de désinformation et de manipulation des opinions, à des fins politiques. A la suite, France Info et autres chaînes d’État participent activement à cette désinformation (« les Désinformés de France Info « ! ), maintenant associée à « Ouest-Fesse », « grand » quotidien régional bien connu, mais devenu méprisable…
(https://factuel.afp.com/doc.afp.com.32HW8EG)

Par ailleurs, il faut être conscient que, tous les pays ayant une voix à l’ONU, les pays du tiers monde, même les plus petits , veulent tirer de cette supercherie du réchauffement climatique du à l’homme de grasses subventions de la part des pays dits « riches » qui, pourtant ne sont pas les plus polluants. Nous sommes confrontés à une formidable escroquerie., appuyée par l’esprit « woke » « et la « Cancel Culture ». Avis aux gogos !

Malgré tout, des associations de climato-réalistes ont vu le jour. On les appelle climato-sceptiques ou climato-négationnistes pour les décrédibiliser, alors qu’ils ne nient pas les changements climatiques mais en discutent les causes. Voir aussi l’organisation internationale Clintel. Souvenons nous qu’une ex-ministre de l’environnement (il s’agit de Corine Lepage) avait pensé à créer un fichier des « climato-sceptiques ; à quand les camps de concentration et d’extermination ? Dans une interview accordée au journal Sud-Ouest, la Panier-nulleachier, ministre de la Transition écologique, a affirmé que ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique  sont des « ennemis du peuple français ». Visiblement, la ministre a des connaissances historiques (très) incomplètes.  Nous nous permettons de lui rappeler que l’expression était utilisée dans les régimes totalitaires communistes et qu’elle désignait ceux que le Parti voulait condamner. Les Khmers verts ont encore le vent en poupe !

Des lobbies s’agitent beaucoup dans ce sens, dont les ONG comme Green-Peace qui, soit dit au passage, investissent très fructueusement dans les éoliennes (12 % de profits), entre autres, aux dépens des contribuables et des consommateurs.

Les « réchauffistes » ont toutefois mis en place des contre-feux, on n’est jamais trop prudent. Greta Thunberg est l’un d’entre eux, avec notamment l’objectif de manipuler la jeunesse propre à s’enflammer, sans esprit d’analyse critique, pour des causes présentées comme justes et vitales. Greta est la fille d’un couple d’acteurs de seconde zone qui a été approché par les lobbies escrolos ; manifestement psychologiquement perturbée et facile à manipuler. Un autre est la savante confusion entretenue entre le CO2 et la pollution générale. Les causes du changement climatique, vous les connaissez: les paramètres de Milankovitch en sont l’essentiel. Il faut y ajouter les éruptions solaires, l’oscillation des masses océaniques et les cycles cosmiques. Lutter contre le changement climatique est chimérique, il échappe à la responsabilité des hommes et surtout à l’absence de leurs moyens d’action sur les phénomènes en cause. Le climat ne peut-être « déréglé », puisqu’il n’a jamais été réglé. Les variations, à toutes échelles de temps, ont toujours existé. Simplement on ne se culpabilisait pas en imaginant que c’était causé par les activités de notre espèce. Les écolos relèvent plus de la secte que de la science. On retrouve chez eux le mythe et les croyances du Paradis perdu, du Jardin d’Éden, et du péché originel !

ET LE NIVEAU MARIN …
Concernant l’élévation du niveau de la mer, qui semble inquiéter beaucoup et faire les choux gras des climato-terroristes, tout est normal par comparaison avec les interglaciaires précédents (MIS 5e, MIS 7, MIS 9) dont le déroulement est bien connu. Les publications scientifiques sérieuses montrent que, dans courant d’un interglaciaire, et même en fin d’interglaciaire, quand le refroidissement s’annonce, le niveau de la mer continue à s’élever. C’est un phénomène normal.

Ci-dessous un de mes multiples commentaires dans Le Point, sur un article intitulé : « Il est urgent d’agir face à l’érosion du littoral et la hausse du niveau de la mer, insiste la chercheuse Hélène Rey-Valette. »
En qualité de géologue, sédimentologue et paléo-environnementaliste, je peux affirmer que cette érosion des côtes n’a rien à voir avec un quelconque réchauffement climatique. L’élévation du niveau de la mer reste très modeste et tout à fait normale dans le cours d’un interglaciaire. De toutes manière, ce n’est pas l’élévation du niveau marin qui occasionne l’érosion des falaises ; bien au contraire : une élévation très rapide du niveau de la mer pourrait, en certains endroits, “fossiliser” les falaises sous les sédiments. L’érosion des falaises dépend d’une part de la nature des matériaux qui les constituent. Lorsqu’il s’agit de roches meubles (loess, altérites etc. ) ce sont les pluies et les infiltrations qui provoquent, à certains saisons, des loupes de décollement et des chutes de parties de falaises ; ensuite le rôle de la mer est de déblayer et nettoyer le bas des falaises, d’où le recul du trait de côte. Les érosions, plus ou moins rapides selon les secteurs, résultent souvent d’aménagements réalisés en certains endroits, souvent d’ailleurs dans l’idée idiote de “protéger” la côte ; mais l’effet est de dévier les courants de marées et d’accentuer les érosions ailleurs.

CLIMAT, ÉCOLOGIE ET POLITIQUE …
Il faut aussi prendre conscience que dans le domaine « climat et politique », la « Convention citoyenne » est une injure gravissime et inexcusable, inquiétante, à la Démocratie. Il suffit d’analyser le fonctionnement dévoyé et le choix des intervenants ! Il y a aussi cet « Institut Copernicus », « machin bidule européen » qui participe, à nos frais (nous contribuables européens), à la désinformation climatique et à la manipulation politique. Copernicus, Giec, même combat, propager la fausse science auprès des gogos !
Peut-être anecdotique, voici une preuve que cela vient d’en haut : notre association des Climato-Réalistes s’est toujours vue refuser l’accès à la déduction fiscale pour les donateurs, alors que cette association est à but d’éducation scientifique et culturelle, en insistant sur l’esprit critique indispensable dans les informations scientifiques.

Ceux qui nous parlent de « dette climatique » (Christian de Perthuis Le Point 7/09/2024), nous prennent pour des perdreaux de l’année ou pour des lapins de six semaines !
Soyons conscients que les écolos causent de très graves dommages sociétaux et économiques avec, en outre, des dégâts psychologiques qui atteignent une population ignorante, incapable de raisonnement critique et réceptive à une maladie qualifiée de « trouillopathie », maladie instillée par les médias. Les cabinets de psychologues regorgent de jeunes terrorisés par le soi-disant réchauffement climatique. https://www.ouest-france.fr/environnement/ecologie/enquete-leco-anxiete-un-mal-etre-ecologique-contemporain-decouvrez-notre-enquete-en-trois-volets-d68f0b9e-cfd5-11ee-89c0-6cefac77e04a

Il ne peut être contesté que les écolos portent lune lourde responsabilité concernant le désastre énergétique, industriel, économique et social que nous vivons actuellement (auquel il faut cependant , pour être honnête, ajouter les positions politiques imbéciles contre la Russie concernant la guerre en Ukraine). L’Europe joue ici un jeu désastreux ; cette Europe de m… que nous ont forgée Schumann et Monnet, inféodée aux USA (deux noms à bannir !). Mener par le bout du nez (électoral) les “climato-dingos”, est évidemment le fond de commerce des écolos. Dans cinquante ans on donnera de sujets de thèse pour comprendre cette fantastique escroquerie (politique, scientifique, financière, fiscale, médiatique… ).

… à suivre

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