France
Sept ans après l’explosion du « Penelopegate », la Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon pour les emplois fictifs de son épouse, mais décidé que les peines prononcées contre lui, notamment un an de prison ferme, ainsi que certains dommages et intérêts devaient être réexaminés. La défense de François Fillon espérait qu’un nouveau procès soit ordonné concernant l’intégralité du dossier. L’ancien Premier ministre avait été éliminé dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017, avec 20,01 % des voix derrière Marine Le Pen, 21,30 %, vraisemblablement en raison de sa mise en examen quelques semaines auparavant. Il était le seul candidat à l’époque, comme au demeurant depuis des décennies, à défendre une plate-forme sincèrement libérale sur le plan économique, assortie toutefois de conceptions de politique étrangère dangereusement indulgentes envers le Kremlin.
Union européenne/Chine
Bruxelles a ouvert mercredi une enquête sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, soupçonnant des pratiques « discriminatoires » contre les entreprises européennes, sur fond de tensions commerciales croissantes avec Pékin. Si ces mesures ne cessent pas, l’Union européenne pourra pénaliser les entreprises chinoises dans les appels d’offre européens. Il s’agit de la première procédure ouverte dans le cadre d’un nouveau mécanisme dont l’UE s’est dotée en 2022 pour obtenir l’accès aux marchés publics étrangers. Proclamant la fin de l’Europe naïve, Bruxelles a ouvert ces derniers mois une série de procédures visant Pékin dans différents domaines : automobile, ferroviaire, panneaux solaires et éolien. Des procédures qui peuvent, malheureusement, servir de prétexte à des manœuvres protectionnistes, comme n’a d’ailleurs pas manqué de l’estimer Pékin. Force est toutefois de constater que la Chine pratique une politique mercantiliste très agressive qui menace la rentabilité des industries du monde entier.
Ukraine
Joe Biden a promulgué mercredi le plan d’aide américain à l’Ukraine face à la Russie et a annoncé qu’une première livraison d’équipement militaire, missiles anti aériens, obus et blindés, allait partir pour Kiev « dans les prochaines heures ». Ce plan, signé samedi à la Chambre des représentants grâce à un feu vert de son speaker républicain, Mike Johnson, sur instruction de Donald Trump, après cinq mois de négociations acrimonieuses au Congrès (on pourrait dire cinq mois de perdu vu d’Ukraine dont les troupes perdent du terrain en raison d’une pénurie gravissime de munitions), se monte à 61 milliards de dollars. Un quart environ consiste en armes et munitions pouvant être livrées dans les prochaines semaines, voire plus vite. Il s’agit de la première aide américaine d’ampleur depuis 18 mois. La Maison Blanche a souligné que cette aide contribuerait à la paix dans le monde et au « renforcement du leadership américain ».
7 commentaires
Le seul procès qui aurait un sens c’est celui de ceux qui on perpétré le coup d’état médiatico-judiciaire qui à empêché F.Fillon d’être président… et mis Macron à sa place, avec le préjudice dramatique que l’on constate aujourd’hui pour la France.
Le fait est énorme et les conséquences aussi… pour la France et la démocratie.
Ce fait crève les yeux. mais peu « d’élites » le reconnaissent publiquement. Si un collectif de citoyens responsable peut porter plainte, c’est celle qu’il doit déposer.
Sauf que Fillon était bien coupable…Largement
Et Macron était-il vraiment innocent de fraude fiscale ? Son cas n’était-il pas plus grave que le cas de Fillon?
Je me réfère au chapitre 5 de votre livre « Les donneurs de leçons »
C’est ce que nous allons savoir et nous n’allons pas le lâcher !
Que pèsent les broutilles de Pénélope face au désastre de Macron? Il faut savoir faire la différence entre l’essentiel et le dérisoire. Fillon voyait juste, nous en avons la preuve tous les jours. Sachons faire la différence entre un personnage et sa vision pour la France… le doigt, la lune etc.
Tous le monde doit rendre des comptes.
Pour mémoire, 102 députés de tout bord politique étaient dans la même situation.
Ah mais ce n’est pas la même chose…