L’Agence de la transition écologiques, l’ADEME, est la meilleure publicité pour la suppression des agences inutiles.
Le no wash movement ou le low wash movement est un mouvement écologiste anglo-saxon qui, depuis quelques années, promeut l’absence de lavage des vêtements ou une fréquence moindre de lavage. Il semble que l’idée ait atteint les bureaucrates de l’ADEME.
En effet, l’Agence de la transition écologique a publié une recommandation le 31 janvier sur cette question nodale : « Combien de fois porter ses vêtements avant de les laver ? ». Vous attendiez avec impatience les réponses car, nous en sommes sûrs, vous ne les aviez jamais trouvées. Heureusement, les bureaucrates veillent sur vous ! Faut-il changer votre slip tous les jours ou tous les 6 mois ? votre soutien-gorge tous les deux jours ou trois fois par an ? Le suspense est insoutenable.
Voici les réponses, issues, nous en sommes certain, d’un travail acharné : il est recommandé de porter une fois ses sous-vêtements avant de les laver, une à trois fois ses vêtements de sport, quatre à cinq fois ses « tops en coton », quatre à six fois une robe, sept fois un soutien-gorge (mazette !) ou un pyjama, 10 à 15 fois un pull en laine, 15 à 30 fois un jean.
Malheureusement, l’ADEME ne répond pas à plusieurs questions qui nous taraudent : que faire si mon pull, simplement porté à deux reprises, est tâché par de la graisse de viande lors d’un barbecue ? Que faire si mon jean est maculé d’huile de vidange par mon véhicule thermique ? Ses recommandations nous sont annoncées, croit-on savoir, pour 2035.
Des individus, pardon : des écocitoyens, pourraient renâcler devant les effluves de leurs habits. Nous anticipons les nouvelles recommandations de l’ADEME : il suffit de se boucher le nez (comme avec l’extrême-droite) en utilisant des pinces (bios).
Mais pourquoi l’ADEME veut-elle nous inciter à moins laver nos vêtements ? Parce que laver, c’est utiliser trop de lessive, c’est mauvais pour notre portefeuille, pour nos vêtements et surtout pour la planète ! « Transition écologique », vous dit-on.
Nous attendons avec impatience les étapes ultérieures :
- La prohibition des machines à laver privées et l’obligation de se rendre avec des tickets de rationnement dans des laveries publiques surveillées par des fonctionnaires nouvellement recrutés et ce, sous peine d’amendes dans un premier temps, de prison dans un second ;
- L’interdiction de boire (sauf les paroles de Sandrine Rousseau et de Marine Tondelier) ;
- Enfin, l’interdiction de respirer, ce qui réglera définitivement le problème de la pollution causée par l’individu humain et laissera enfin le champ libre aux moustiques chers à Aymeric Caron.
Pour rappel, l’ADEME bénéficiait en 2024 d’un budget total de 4,2 milliards d’euros avec un budget de moyens de 140 millions d’euros, dont 106 millions pour son personnel en croissance rapide depuis 2018 (+ 23 %) et qui compte aujourd’hui plus de 1.000 personnes. Puisque l’on parle de supprimer les agences inutiles…
