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A partir du 1er janvier, en France, de nouvelles obligations, interdictions et aides sociales !

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Chronique d’un pays à la vie économique et sociale parmi les plus étatisées de la planète, malgré ce qu’en raconte la presse « progressiste » sur le prétendu « enfer néo-libéral ». Le 1er janvier, une ribambelle de nouvelles obligations, interdictions et aides entre en vigueur en France. Il devient interdit d’acheter des produits alimentaires avec un ticket restaurant dans un supermarché sauf s’il s’agit, admirez la méticulosité de l’administration, d’un sandwich, ou d’une salade. Le versement du RSA moyennant 15 heures d’activité hebdomadaire est généralisé. Une trentaine d’agglomérations supplémentaires de plus de 150.000 habitants, notamment Paris, Lyon, Grenoble et Montpellier interdisent à la circulation dans leur centre-ville, les fameuses zones ZFE, les véhicules Crit’Air 3 (Diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006), tant pis pour les pauvres. Deux millions de véhicules seront concernés. Toutefois, la vidéoverbalisation n’interviendra qu’un an plus tard. Et les motards ne pourront plus remonter les files de voitures dans les embouteillages.

Les conditions de location sur des plateformes des types Airbnb sont durcies. Les logements à diagnostic énergétique  classé G, surnommés « passoire thermique », sont interdits à la location, aggravant donc encore la pénurie de logements (et s’il me plait à moi de louer une passoire moins chère quitte à mettre un pull ?). En clair, si vous êtes propriétaire d’un tel logement loué au titre d’un bail signé jadis, vous êtes dans l’illégalité et devez lancer des travaux de rénovation, qui sont souvent hors de portée de votre budget. Enfin, les entreprises de plus de 10 salariés dont le profit dépasse 1 % du chiffre d’affaires doivent prévoir la répartition d’une partie de leurs bénéfices au profit du personnel, sans laisser au patron de latitude sur qui est méritant ou pas, ou sur l’opportunité plutôt de renforcer leurs fonds propres.

Aux dernières nouvelles, toutefois, il reste encore nombreuses d’activités qui ne sont ni interdites, ni obligatoires ni taxées.

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8 commentaires

gillet 1 janvier 2025 - 10:50 am

Le RSA 2025 s’élève à 648 euros pour une personne seule, divisé part 15 heures de travail est égal à 43.20 euros de l’heure,à rajouter le coût de l’encadrement et les risques d’accidents du travail inévitable avec ce genre de population.

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Pierre 1 janvier 2025 - 7:54 pm

Et qui fera travailler pour un tel coût horaire ? Sans compter qu’il s’y ajoutera un jour (si ce n’est pas déjà le cas) des charges sociales….

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Alex 1 janvier 2025 - 10:53 am

Toujours plus de communisme. On adore.

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Thierry 1 janvier 2025 - 12:16 pm

Je vis dans un pays Communiste a l’insu de mon plein gré , Wouah

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Annick Perbal 1 janvier 2025 - 1:58 pm

Vive la France!

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palef 1 janvier 2025 - 4:48 pm

Et surtout, pas touche au mille-feuilles institutionnel ! Les copains, c’est sacré !

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Eschyle 49 1 janvier 2025 - 10:54 pm

Attention, il faut procéder selon la méthode « bac à sable », pour éviter l’explosion: contentez-vous de demander le statut de campus universitaire, au sens de l’article L712-2 du code de l’éducation, sans en dire plus, pour éviter de mettre la puce à l’oreille. Explication: au cours de mes études universitaires, j’ai découvert que les 80 hectares de Rennes-Beaulieu, comme tous les campus universitaires, bénéficiaient des « franchises universitaires » [ https://laportelatine.org/formation/magistere/bulle-parens-scientiarum-universitas-1231 ]. Au nombre desdites franchises, une dérogation au monopole d’État de la radiodiffusion (décret-loi du 27 décembre 1851, loi du 30 juin 1923, art. 85, ordonnance 45-472 du 23 mars 1945, ordonnance 59-273 du 4 février 1959, art. 4), lequel ne sera abrogé que par la loi 82-652 du 29 juillet 1982. Cela permettait aux étudiants de l’INSA de copier la fameuse « Radio Caroline » [ https://www.youtube.com/watch?v=nPrOdTiyC7g ], donc de diffuser en avant-première du rock américain sur toute l’agglomération; le tout sans être inquiété par la police, faute de réquisition du Recteur d’Académie. De proche en proche, le campus était, depuis le 13 avril 1231, sous statut d’extra-territorialité.
À présent, créons par acte notarié deux sociétés, chacune au capital de 120 K€:
– une société anonyme simplifiée (SAS) de droit français, domiciliée sur le campus universitaire ainsi créé;
– une société anonyme (SA) ou une société en commandite par actions (SECA) de droit luxembourgeois, domiciliée sur un campus universitaire luxembourgeois;
– ensuite, toujours par acte notarié, les deux structures fusionnent en société européenne (SE), avec siège statutaire au Luxembourg, et établissement secondaire en France;
– ladite société européenne (SE) embauche deux salariés, tous deux avec contrat de droit luxembourgeois et lieu de travail au Luxembourg;
– ladite société européenne (SE) délègue l’un des deux salariés, toujours avec contrat de droit luxembourgeois, mais avec lieu de travail au campus français;
– l’URSSAF locale ne va pas tarder à « allumer » l’établissement français de la société européenne luxembourgeoise;
– question: quand l’URSSAF sera placée dans l’essoreuse, tiendra-t’elle jusqu’à la 21ème procédure ?

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Michel GAUTRON 3 janvier 2025 - 11:38 am

La gestion d’un pays par les nuls…ou la France en péril

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