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RSA : La Seine-Saint-Denis se retire de l’expérimentation « France Travail »

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Le président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a annoncé le 27 mars 2023 qu’il se retirait de l’expérimentation « France Travail », dispositif conditionnant l’octroi du RSA à une période d’activité hebdomadaire de 15 à 20 heures.. Rappelons qu’il est aujourd’hui possible de toucher le RSA sans chercher de travail, et que dans le cadre de  » France Travail », l’activité qui conditionne cette aide sociale peut consister en des cours de sport ou des démarches pour obtenir la carte Vitale ; nous sommes loin des travaux forcés.

Mais Stéphane Troussel est un socialiste, un vrai. Opposé à la réforme des retraites, promoteur d’une « journée nationale de commémoration de la guerre d’Algérie et des crimes de décolonisation », il semble avoir une vision des aides sociales qui relève des vieilles lunes du socialisme.

« Lorsque la gauche s’affaiblit, dit-il, notre pays n’a plus le choix qu’entre le statu quo macroniste, libéral, dévastateur, ou l’extrême droite qui se nourrit de la dévastation ». On sait d’emblée que la finesse de son jugement sera un précieux soutien dans la réforme du RSA. Au passage, son département est le plus endetté de France, avec 1,628 milliards d’euros de dettes cumulées en 2021.

Fin septembre 2020, 90 355 foyers étaient bénéficiaires du RSA en Seine-Saint-Denis, soit une augmentation de 8% en un an. Plutôt que de demander un minimum d’investissement personnel à chacun pour toucher une aide sans limitation de durée, Stéphane Troussel déclare : « Qu’attendons-nous pour repenser la question de l’impôt, si essentielle pour s’attaquer aux inégalités à la racine ? ». Emmanuel Macron ayant déclaré vouloir « responsabiliser » les bénéficiaires du RSA, l’élu socialiste y voit une « grave entorse à notre République », le RSA étant « un droit social fondamental ».

Dès lors, la controverse tient en réalité à l’opposition entre droits et responsabilités, deux pôles tenus respectivement par la gauche et la droite. Cette divergence politique fondamentale nourrit encore les 12 263 millions d’euros qu’a déjà coûté le RSA aux contribuables français en 2021.

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2 commentaires

Stioui 30 mars 2023 - 5:27

Un de plus échappé de l’asile! En terre islamo-gauchiste, tous les délires et les asservissements clientélistes sont possibles.
Le RSA n’est en rien un « droit fondamental » et il faut empêcher la banalisation de cette formule (cf. Lénine : « Faites-leur manger le mot…. »).
Les «non-RSA » qui bossent et qui alimentent le tonneau des Danaïdes des dépenses publiques ont un «droit fondamental » à exiger un contrôle de l’utilisation des fonds et une réelle contrepartie à cette dépense. Cela impose, notamment, de ne pas confier une quelconque responsabilité ou délégation à une «association lucrative sans but », sauf celui d’enrichir des personnes et/ou de propager une idéologie mortifère.

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Duhamel 30 mars 2023 - 11:36

Arretons de payer les glandus professionnels .Dans ma vie j’ai fait différents métiers pas toujours gratifiant et ne correspondant pas à ma qualification ,mais j’avais une famille à nourrir et vaut mieux gagner moins que d’être un assisté .Du travail il y en a pour les courageux alors coupons les aides aux *fainéants de naissance * ,car cesont les salariés qui paient au final .

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