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Tenues musulmanes et intégration ne font pas bon ménage

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Des minutes de silence organisées en mémoire du prophète Mahomet dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Pas à Téhéran ni à Alger, mais à Nice, en France. Christian Estrosi a fait part de ces informations choquantes à Elisabeth Borne après que l’inspecteur académique de Nice l’eut informé de « plusieurs faits extrêmement graves » concernant des « prières musulmanes » dans les établissements scolaires.

La radicalisation musulmane dans les écoles publiques est-elle une surprise ? Non, et les signaux d’alerte se multiplient depuis des années. Il ne fait pas bon être Cassandre dans une société qui crie immédiatement au racisme, mais il n’empêche que lorsque les prédictions se réalisent, il faut agir, et sans attendre.

Comment ne pas y voir une corrélation avec le nombre de plus en plus important de filles portant l’abaya dans les établissements scolaires ? Cette tenue traditionnelle de la femme musulmane, d’origine bédouine, et dont le port est encouragé par des challenges TikTok, envahit de plus en plus les salles de classe. Et qui va s’y opposer ? Plus d’un Français sur cinq a voté LFI aux dernières présidentielles, et son coordinateur, Manuel Bompard, accuse de faire de « l’Iran à l’envers » quiconque s’oppose à cette tenue religieuse. C’est pourtant tout le sens de la loi de 2004 interdisant les signes religieux ostentatoires dans l’espace public.

C’est cette même loi qui protège les filles et les femmes, comme le démontre le directeur de l’EHESS dans son dernier ouvrage, Trois leçons sur l’école républicaine. Il y révèle que la circulaire de 1994 puis la loi de 2004 ont permis aux jeunes filles musulmanes d’ôter leur voile malgré les pressions de leur entourage, entrainant un décollage de leur scolarité : « La montée du niveau relatif des jeunes filles issues de familles musulmanes ne s’est pas produite progressivement au fil des générations, mais en deux étapes bien distinctes et qui coïncident précisément avec les deux moments clés de l’interdiction des signes religieux ». C’est également cette loi qui a ouvert la porte à une augmentation importante des mariages mixtes, passant de 12 à 24%. Éric Maurin met également en garde sur le fait que « le port d’un vêtement religieux par une minorité militante peut également avoir des effets négatifs sur celles et ceux qui refusent de le porter ».

En définitive, on découvre l’eau tiède : le communautarisme empêche l’intégration.

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9 commentaires

Dudufe 17 juin 2023 - 11:08 am

Quand je pense que l’Imam de je ne sais plus quelle mosquée a osé dire que l’abaya n’était pas un signe religieux ! Ben voyons,comme la soutane d’un prêtre ou la calotte juive ne le serait pas.
Quand je pense que les iraniennes se battent et risquent leur vie ou la prison pour ne pas la mettre et que les musulmanes françaises qui n’y sont pas obligées la mettent pour enm…. les Français !

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Picot 17 juin 2023 - 11:55 am

Le réveil est lent, beaucoup trop lent

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Calmettes 19 juin 2023 - 8:41 am

Il y a bien longtemps que nos dirigeants auraient dû réagir, j ai bien peur qu il ne soit trop tard !

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PhB 19 juin 2023 - 6:51 pm

A noter qu’on n’en a pas beaucoup parlé sur les média « officiels » Radio et TV, même les privées (groupe M6) n’ont pas osé aborder le sujet.
Ca circule sur Internet dans le gros magma de tout le reste.
Ce genre de truc vous est « balancé rapidement » le matin tôt aux nouvelles de 6h et c’est tout

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Kieffer 25 juin 2023 - 4:25 am

Non il n’est pas trop tard.On arrive à voter des lois en 48 heures pour satisfaire certaines catégories de français un peu de courage responsables politiques.

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Albatros 20 juin 2023 - 4:11 pm

Les plus grands responsables de cet état de fait sont les édiles des municipalités de gauche, qui se sont emparés d’un électorat, en vendant leurs prérogatives – maintien de l’ordre notamment – à des petits cheffaillons prétendus « imams » financés par les Frères Musulmans.
Il serait bon de procéder à un « name and shame » de ces élus irresponsables qui ont sévi dans les municipalités de gauche.
Quant au dénommé Bompart, il me semble être l’objet d’une complaisance plus que coupable dans la sphère médiatique du « service de l’audiovisuel public », tout comme les prêcheurs écolo catastrophistes en général.
Courage !

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ORILOU 23 juin 2023 - 9:01 am

Au Maroc où j’ai passé mon enfance et mon adolescence, dans les années 1960-1970 les femmes luttaient DEJA contre le port du voile. Un peu plus tard, le immigrés turcs interdisaient à leur épouse de porter le voile. Les jeunes Iraniennes paient de leur vie le refus de se plier à cette règle. Honte et tristesse pour le manque de courage de notre pays.

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Oncpicsou 25 juin 2023 - 9:14 am

Un « migrant » quitte un pays dans lequel il vit mal pour un autre qu’il choisit pour son mode de vie meilleur. Ce pays qui l’accueille lui fait don de son mode de vie, en contrepartie le « migrant » l’adopte logiquement. On peut parler de MIGRATION.
Si la personne qui est accueillie veut imposer son mode de vie au pays qui l’accueille on appelle cela « INVASION » !
Mais nos littéraires qui ont le pouvoir ne sont même pas doué pour le vocabulaire !

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maujo 25 juin 2023 - 6:33 pm

Il n y a qu’à voir les manifestations dans les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) très peu de femmes portent l’abaya qui n’est d’ailleur pas un vêtement local et puis pour avoir vécu une partie de mon enfance en Algérie où je suis né, je me souviens que les filles à l’école de la république (avant l’independance) ne portaient aucun voile, seules les femmes mariées et pas toutes, se couvraient la tête avec un carré de drap blanc. les autres couleurs étaient inconnues.

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