Du 10 au 16 avril, la SNCF a organisé une série de réunions avec les quatre syndicats représentatifs (Unsa, CFDT, CGT et SUD Rail) afin d’éviter des grèves pendant l’été des JO en 2024. La compagnie ferroviaire prévoit ainsi de verser des primes de 450 € pour inciter les cheminots à faire ce pour quoi ils sont déjà payés : assurer un service minimum aux clients/contribuables, en particulier lors d’un événement d’envergure mondiale qui risque, si les choses ne se déroulent pas tout à fait comme prévu, d’entacher encore plus la réputation du pays. Une initiative que la RATP devrait suivre pour éviter toute paralysie dans les transports en commun.
C’est tout le problème d’une organisation gérée par l’Etat : les contribuables n’en n’ont pas pour leur argent. La SNCF est l’entreprise qui présente le plus de jours de grève par an, sans interruption depuis 1947. Pourtant, les contribuables l’ont financée à hauteur de 18,5 milliards d’euros en 2020, incluant les nombreux avantages des agents comme les indemnités de résidence, les primes de traction, les primes de travail (pour un montant moyen annuel de 3 579 €), les primes de vacances, etc. Quant à la RATP, elle a déjà été contrainte d’adopter une mesure similaire à la SNCF, à savoir une prime de présence temporaire et progressive qui s’élève jusqu’à 450 € pour pallier la pénurie de chauffeurs de bus en Ile-de-France. Des charges supplémentaires qui s’ajoutent aux 2,1 milliards d’euros versés par les contribuables à l’autorité en charge des transports, Ile-de-France Mobilités (IDFM).
S’il doit y avoir une prime, c’est donc bien une prime au mérite qui récompense les agents à hauteur de leur performance. Un système méritocratique qu’applique la fonction publique italienne. Les cheminots français ne sont peut-être pas des fonctionnaires, mais ceux qui ont été embauché avant 2020 bénéficient d’un statut protégé avec un emploi quaisment à vie. Ce confort ne les incite visiblement pas à être très productifs, puisqu’il faut leur promettre un salaire bonifié pour avoir une chance de les voir venir travailler.
8 commentaires
La direction de la SNCF est donc dans la réalité en promettant des primes de non-grève, car elle sait que les syndicats sont passé maîtres dans l’art de la grève dans des moments charniers.
Alors je comprends que l’IREF est dans le yakafocon, mais la réalité est cinglante, et elle ne veut pas obéir à nos souhaits. Les choses risquent fort de ne pas bouger.
À court terme peut-être, mais à long terme, un jour viendra où les Français ne voudront plus payer pour un service aussi déplorable. L’IREF s’efforce de révéler au grand jour ce jour ce genre de « petits scandales » pour que les choses finissent par évoluer.
Extraordinaire…??? Il n’y a que la France pour imaginer une telle stupidité ??? Hallucinant, l’on bat tous les records de connerie !!
A monsieur KORIS :
Des moments CHARNIERS !!! en bon français on dit des » des moments charnières ». Mais sans doute n’a-t-il pas tout à fait tort. La CGT va en effet nous conduire au charnier économique.
Un scandale de plus; mais avec la SNCF, on est (trop) habitué !
Avec quel argent ils vont distribuer des primes?. Les JO vont nous couter très cher. Aucune contre partie ne serait ce que de voir une fois de plus que se sont toujours les même qui nous empoisonnent la vie et en en profite a fond.
A ce niveau on est dans la Mafia.
Honteux de céder a des syndicats MAFIEUX qui font du chantage . 450€ de prime mais c’est insufisant , a leur place je demanderai 3000€ fe plus par mois et retraite a 40 ans . Qui aura les C……. pour privatiser ???
Honteux ! Cela ne peut exister qu’en France !! Encore un scandale de plus avec cette SNCF gangrénée par les syndicats gauchistes ! Dans tout ceci qui va encore payé ? Vous connaissez tous, malheureusement , la réponse !