La haine anti-riches ne connaît pas de répit en France. Pas un jour ne passe sans que l’on entende, dans les médias, des politiques, des syndicalistes, des journalistes, des intellectuels s’en prendre aux grosses fortunes. Elles seraient coupables, selon eux, de tous les malheurs qui se sont abattus sur notre pays. Ces propos sont souvent très violents, certains, comme Marine Tondelier et Jean-Luc Mélenchon, n’hésitant pas à réclamer leur départ de la France.  D’autres les accusent de ne pas payer d’impôts, d’être en fait des voleurs ou de s’enrichir sur le dos des travailleurs. Dans une émission connue – C ce soir – diffusée sur France TV, le philosophe Guillaume Le Blanc affirme par exemple ceci à propos des riches : « Il y a des groupes entiers de population qui sont exclus des bénéfices d’une civilisation. La richesse est forcément liée à la production de pauvreté » (voir image plus bas). On croit rêver en entendant de tels propos. Comment a-t-il pu en arriver à la conclusion que la richesse crée de la pauvreté? Par quel miracle serait-ce possible ? Nous avons vérifié le CV de ce monsieur : professeur de philosophie sociale et politique à l’Université Paris-Cité, directeur du Laboratoire du changement social et politique (LCSP), membre du comité de rédaction d’Esprit, auteur de La Solidarité des éprouvés – Une histoire politique de la pauvreté. Impressionnant.
Certains universitaires aiment bien tout ce qui ronfle : le « puffing », disait l’écrivain Paul Léautaud à une époque où le mot était à la mode pour désigner l’esbrouffe. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. Pour combattre ce genre d’ineptie, l’IREF se joint à l’initiative de notre ami Frédéric Georges-Tudo, auteur de plusieurs essais dont Salauds de riches ! et un délicieux Piketty au piquet ! Enquête sur une imposture dans lequel il démonte, l’une après l’autre, avec ironie et savoir-faire, les tromperies de celui qui « dénonce et lutte contre les inégalités ». Sur twitter, Frédéric a lancé un défi à Guillaume Le Blanc : « Je vous mets au défi de trouver 1 seule personne dont la pauvreté est la conséquence de la richesse de Bernard Arnault , plus grande fortune du monde. Pas 10.000, pas 1.000, pas 100 ni même 10. Juste 1 seule personne. » Plusieurs jours ont passé. Toujours aucune réponse du professeur Le Blanc.
6 commentaires
Je pourrai être provocant en évoquant la pauvreté intellectuelle de certains…. mais je me contenterai seulement d’une comparaison avec les sportifs de haut niveau . C’est beaucoup de travail pour se hisser aux sommets, y rester et quand il s’agit de football, les sommes en jeu sont considérables à notre échelle individuelle. Et pourtant, les sportifs de base sont en général admiratifs devant les exploits des « cadors ». Alors ?
On n’aime pas les têtes qui dépassent dans ce pays. Un autre exemple : les médecins intérimaires des les hôpitaux soit disant trop bien payés. Leur salaire vient d’être fortement limité. Résultat : des dizaines de services ne peuvent plus fonctionner. Par contre payer un coiffeur Présidentiel ou un jardinier du Sénat 7000 euros par mois est tout à fait normal.
On a encore affaire ici à un prof (Guillaume Le Blanc) assommé de marxisme orthodoxe pour qui toute source de profit résulte de la plus-value dégagée sur les plus faibles. Ce type là enseigne (à nos frais…) sans savoir, ou plus probablement en déniant, qu’il existe d’autres facteurs de production, dont le capital, l’innovation, l’entrepreneuriat (qu’il condamne ici) comme sources de création de richesses par la combinaison de l’ensemble de ces facteurs.
Ce type rejoint je ne sais plus qui disait: « vos faits ne correspondent pas à mes convictions » !
Plaignons les pauvres étudiants qui tombent sur ce genre d’individu dont le patronyme n’indique pas la vraie couleur politique…
Quelqu’un à écrit : En France on n’aime pas les riches, mais tous le monde voudrait devenir riche
En France on aime les pauvres mais personne ne veut devenir pauvre.
Il y a ceux qui créent de la richesse et les stériles qui se dépensent en idéologies fumeuses pour leur permettre de piller les précédents.
Vous trouverez les premiers chez les technico-scientifiques et les deuxièmes chez les littéraires ratés.
Le problème est que ces derniers ont le pouvoir et nous mènent au désastre.
La bêtise du commentaire et le marxisme pavlovien qui le sous-tend se discréditent d’eux-mêmes. Deux observations:
L’une sérieuse : B. Arnaud a d’abord enrichi ses salariés qui bénéficient de conditions de rémunération parmi les plus généreuses dans leurs pays respectifs. L’autre en forme d’humour : B. Arnaud a d’abord appauvri (relativement) ses riches clients en leurs vendant à prix d’or des objets assez ordinaires si l’on considère leurs utilité objective.